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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 19:17

Allez! Je ne puis me retenir et vous envoie en prime la pétition de
"Ni Putes Ni Soumises", ici
.


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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 17:59


J'ai reçu ce manifeste de Rosy, une femme de 80 ans que j'ai eu l'honneur de rencontrer dans les détours de ma vie et que j'admire pour ses implications contestataires, voire libertaires .

Pour l'exposition des faits, même si cela ne me semble pas très objectif, c'est sur Rue 89, ici, que j'ai trouvé le discours qui se rapproche le plus de mes idées.

Un tribunal de Lille a pris la décision d’annuler un mariage parce que la mariée avait menti sur sa virginité.


A cette minute, nous avons honte d’être citoyennes d’un pays dont la justice bafoue le droit des femmes.
Ce jugement nous atterre et nous révolte : il est inacceptable.
La virginité serait une qualité substantielle de la femme qu’on épouse. Des milliers de femmes sont aujourd’hui menacées par le caractère discriminatoire de ce jugement.
Si notre loi permet cela, alors il faut changer la loi.
Femmes de France, nous déclarons être citoyennes et menteuses.
Il est plus que temps que notre pays respecte le droit des femmes.
Le code civil ne doit pas être l’instrument du recul de l’égalité homme / femme.
Nous demandons que le code civil soit modifié en conséquence.
Nous n’acceptons pas cette régression du statut de la femme.
Nous n’acceptons pas cette atteinte à notre intégrité.
Nous n’acceptons pas l’obscurantisme.
Nous n’acceptons pas la rupture d’égalité.
Nous n’acceptons pas cette trahison.

Contact : marielouisegourdon@yahoo.fr
N'hésitez pas à faire suivre le manifeste auprès de vos contacts

Pour signer le manifeste, aller sur ce lien:
http://www.lefestivaldulivre.fr/

 

J'ai personnellement bien aimé l'idée qu'aucun être humain ne soit vierge. Car, franchement, en 2008, ce terme n'est-il pas franchement désuet? Peut-on encore lui attribuer encore un sens? Qu'en est-il alors des rêves, des fantasmes et du désir?

 





Source: ici.


Je vous transmets maintenant l'article que m'a envoyé Rosy quand je lui ai demandé de me préciser ses motivations :

"J'ai signé cette pétition "en prévention" et par irritation de la "tâche de buvard". Je trouve que ce grignotage par petites touches successives des libertés de choix et de pensées par toutes les religions et les politiques est préoccupant.

Cela dit, ma première réaction a été de me dire : tant mieux pour elle, l'annulation de ce mariage lui évite de rester avec un imbécile. Même si cette décision d' annulation (peut-être impossible en raison du "déshonneur" d'un divorce) rend service à ce couple, la décision contient beaucoup de menaces potentielles s'ajoutant à tout ce qui déjà réduit notre principe de laïcité mis à mal........... Entre autres !
Et pourquoi ne pas exiger aussi que Monsieur soit vierge lors du mariage, la question n'est pas soulevée ce me semble ?! Où est le principe d'égalité des sexes ?

Par ailleurs un être humain est, EN PRINCIPE, libre de son corps et la VALEUR d'une femme ne se réduit quand même pas à un petit morceau de chair.............. quoique ce morceau de chair dit prépuce donne lieu à tout un cérémonial festif chez certains ! sauf que là, la décision est prise par les parents et que l'enfant n'a pas son mot à dire étant donné son âge (diosns dans 95 % des cas, excluant les adultes qui décident de se faire circoncire..... et encore, je ne sais pas si 5 % n'est pas beaucoup). Mais enfin, même dans le cadre de la circoncision, je n'ai jamais entendu que ce morceau de chair fondait la VALEUR du bonhomme.

Je remarque ceci : la laïcité laisse à chacun le libre choix de ses décisions concernant sa vie privée, ses pensées, son corps (au moins dans les textes, mais les textes traduisent, généralement avec beaucoup de retard, l'évolution des mentalités donc quelques chose d'accepté par le grand nombre), les religions ont TOUJOURS considéré que non seulement elles avaient des droits à diriger les âmes, mais aussi à gouverner les corps, il leur faut l'individu tout entier soumis à sa férule. Aujourd'hui l'hymen, demain on remet le service avec l'utérus ?

Si, habituellement, le politique et le religieux se donnent la main, j'apprécie pour cette fois qu'un tollé à peu près général ait accueilli cette décision de(in) justice. Il me semble bien que Mme BOUTIN (à qui l'Opus Dei n'est pas indifférent !) n'a pas désavoué ladite décision.

Enfin bref, c'est peut-être pour les femmes musulmanes un moyen de se séparer d'un imbécile, mais je récuse totalement, pour les FEMMES d'avoir à justifier auprès de leur futur d'être nantie ou non d'un petit bout de chair. Le plaisir pour les hommes avant le mariage, la frustration pour les bobonnes ! Et alors question : avec qui ces messieurs vont-ils bien pouvoir baiser avant le mariage si toutes les femmes doivent être vierges ? Fichtre, là, y'a un problème surtout qu'aujourd'hui le mariage est assez tardif !

Quant à la notion de mensonge, de confiance ! ....... si on se met à rendre la justice (surtout au détriment des plus faibles) sur des notions aussi ???? indécises, fluctuantes, inconscientes................. ! les tribunaux n'arrivent déjà pas à répondre à la demande de faits précis, là, il y aura une file d'attente de Paris jusqu'à Marseille et une vie ne sera peut-être pas suffisante pour obtenir un jugement après appel, cour de casse, etc etc ! Et sur des critères aussi subjectifs, je ne crois pas qu'un seul être humain soit vierge !

Je ne suis qu'un point de vue parmi bien d'autres. Je me trompe peut-être mais je maintiens : je n'approuve pas.

Salut - Rosy

J'ai bien aimé l'idée de l'absence de virginité. Car que faut-il considérer: un bout d'os dans le corps ou le désir, les fantasmes, les rêves, la masturbation?
De nos jours, le terme pourrait sembler désuet!



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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 18:33

 

Il paraît que le foot serait un moyen efficace de limiter la violence et la haine raciale!

Enfin, moi je dis ça car on nous l'a raconté durant longtemps. Depuis le coup des banderoles...et des attentats qu'on oublie vite, la situation a-t-elle évolué ? Voir la position de Lilian Thuram, ici.

  

Je suis fort surprise que d'aucuns croient encore au foot comme médiateur de paix  et de sérénité!

Il y a 15 ans, j'avais discuté avec un chauffeur d'autobus très investi dans les « cités » pour apprendre aux jeunes à canaliser leurs pulsions agressives en agissant sur la base d'objectifs « positifs ». Cet homme, très idéaliste, a donné de son temps et de son énergie pour animer un club durant dix ans. A la fin de son expérience, il n'y croyait vraiment plus ! Je ne sais d'ailleurs pas précisément en quoi il ne croyait plus, mais il était convaincu que le sport collectif ne résolvait aucun problème.

Après 10 années de lutte et de bonne volonté, il en avait conclu que l'agressivité était totalement épanouie sur le terrain !

 

Bon ! Je souhaitais vous balancer un article sur le sujet, mais quand j'ai frappé sur Gogol : Foot Haine, j'ai obtenu tant de réponses que je n'ai pu choisir. Si cela vous amuse, tentez le coup !

 

Passons maintenant sur les consignes de l'Education Nationale en ce qui concerne les bienfaits des sports collectifs.

J'y ai eu droit mille fois en stages et je vous adresse un topo qui me semble bien « dans l'esprit » des formateurs de l'IUFM:

 http://cyril.gauthey.free.fr/sion/Sports-co.htm#ancre152029

 

Je me suis très souvent demandée si ces derniers possédaient encore quelques notions de la réalité ! Après des années où l'on a tenté de me convaincre des effets bénéfiques de « sports co.» (sic !), si ce n'est la possibilité de me faire peloter par une camionneuse...qui ne meplaisait pas, je n'ai jamais réussi à adhérer à cette idée.

D'abord parce que j'ai beaucoup observé les gamins qui jouaient au foot pendant les récréations. Que ce soit dans les milieux « prout-prout » ou dans la zone, j'ai toujours constaté que les accros correspondaient aux plus agressifs en classe ! Pas forcément aux plus stupides. Ces enfants, quand ils n'ont pas droit au ballon qui pète les vitres, jouent avec leurs couvre- chefs : casquette ou bonnet suivant la saison. Il m'est même arrivé de leur fournir un vieux chapeau pour qu'ils continuent à s'étriper entre volontaires. Car j'avais gagné une chose : pendant qu'ils se castagnaient entre eux, ils fichaient la paix aux plus petits ou aux filles qui n'avaient rien demandé. Je reconnais que ce moyen n'était pas franchement pédagogique, mais au moins, il limitait les dégâts !!! Et nous avions moins de plaintes de la part des parents de gamins plus zen !






Source:link 


Aujourd'hui, je ne puis plus que voir les enfants qui habitent là où je vis.

Et j'y retrouve plus ou moins la même configuration ! Ceux qui sont en permanence axés sur le ballon genre on imite le foot passent leur temps à se plaindre, s'incendier et s'insulter, selon leur caractère...

Ce sont les plus nerveux et les moins éduqués de la résidence.

Leurs propos récurrents se situent dans cette lignée:

« - Ouais, t'as perdu, c'est moi qu'ai gagné !

-Non mais tu triches !

-Mais écoute-moi !

-C'est pas vrai ! 
-Mais c'est toi qui l'a fait!
-Non, c'est pas moi c'est machin!...»

Il s'ensuit quelquefois des prises de bec qui durent 107 ans. Bon nombre de hurlements fort aigus et jérémiades répétées !

Au final, ils ont rarement l'air heureux.

Ils s'endormiront, le soir, avec l'idée de la vengeance...et feront des rêves agités. Ce qui n'est pas franchement favorable à la journée d'école qu'ils passeront le lendemain !

 

Pardonnez-moi ! Qui pourrait m'expliquer en quoi ce sport de machos aurait quelque chance d'apporter, sinon la sérénité, la fraternité ?

Pourquoi en sommes-nous à attendre chaque année des finales en tous genres au point que des consommateurs achètent des TV LCD ...XYZ et Cie...avant qu'ils ne soient actifs ? Quand Sarko mène la France et le foot mène le monde, comment voulez-vous que les hommes progressent sur le terrain des différentes communautés?

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 19:01

 
On peut toujours présenter les sujets de société de manière différente, suivant l'idée que l'on souhaite faire passer.

Il y a quelques jours, j'ai regardé, sur M6, la 2è partie de  l'émission 66 minutes intitulée : Le tourisme de la mort, enquête sur l'association suisse DIGNITAS, spécialisée en aide au suicide.

Pour information, lire :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/05/24/en-suisse-rendez-vous-avec-la-mort_1049148_3214.html

 

 

Il est évident que Dignitas fait du fric sur le dos de la souffrance des personnes qui ont choisi d'en finir avec la vie pour des raisons de dégradations physiques ou psychiques, ou qui, après avoir bien vécu avec leur conjoint ne supportent pas l'idée de continuer sans l'autre.

Je suis certes horrifiée par son mode de fonctionnement. Dignitas demande des sommes énormes (plus ou moins 1500€)  pour permettre de mourir sans souffrance dans des conditions qui ne semblent pas relever d'une grande dignité : manque d'empathie voire de  respect pour ses « clients », très peu d'accompagnement et conditions environnementales précaires et sinistres. Sur ce point, je comprends et n'approuve pas le fonctionnement de cette association.

 

En revanche, ce qui me met encore plus hors de moi est la façon dont les chaînes télévisées telles que TF1 et M6 présentent ces problèmes de société.

Après la surmédiatisation de « l'affaire Chantal Sébire », les français ont été émus et ont, dans une très grande majorité soutenu la cause de l'ADMD, ici.

 

http://www.admd.net/

 

Source: http://librepenseefrance.ouvaton.org/spip.php?article35

 

   Mais pas le gouvernement actuel qui, par la force de Sarkozy, est imprégné de religiosité.

Il fallait donc balancer dans les médias un maximum d'informations défavorables à une évolution de la loi Léonetti.Lire ici:
 

Nous ne souhaitons pas une adaptation alambiquée de cette loi, mais une clarification sur un point qui n'a pas encore été défini, ce point final réclamé depuis des décennies par les directives anticipées que nous donnons à l'ADMD : « S'il n'existe aucun espoir de retour à une vie consciente et autonome, que l'on me procure une mort rapide et douce ».

 

Oui, osera-t-on prononcer ce terme de mort aujourd'hui tabou ? La mort est intrinsèquement liée à la vie, mais elle est devenue dans notre société occidentale une réalité que l'on souhaite oublier...Comme si cela pouvait permettre de l'éviter ! Je ne comprends pas toujours très bien pourquoi la mort semble souvent faire plus peur que la souffrance.

 Quel bonheur à être encore présent sur notre terre si l'on ne peut plus rien ressentir d'autre que la douleur, si l'on ne peut plus penser, si l'on ne peut plus agir. Il est possible de lutter pour la vie quand on sent que la mort est extérieure à soi, qu'elle ne vient pas de notre corps et de notre âme. Si certains déportés ont survécu, c'est bien parce qu'ils sentaient encore en eux la force de vivre, malgré l'environnement et les blessures quotidiennes. Mais quand la force de vie a disparu, quand l'homme souffre en lui-même, qu'il sait sa fin intérieure imminente, pourquoi faire semblant de lui démontrer qu'il a tort ?  Après de nombreuses années de vie, une personne finit par se connaître et savoir les capacités et la puissance qui demeurent en elle. Alors pourquoi ne pas lui faire confiance en considérant que, de l'extérieur, on saura mieux qu'elle ce qui lui convient ?

 

A mon avis, cette émission de M6 a été conçue pour augmenter un malaise et engendrer la crainte. En montrant ce qu'il y a de pire pour sortir d'une situation insupportable, on distille le doute et la peur que l'individu ne puisse plus maîtriser une décision qui n'incombe pas qu'à Dieu. Le scandale attire toujours et les choix de La 6 résident à semer le trouble chez ceux qui se posent des questions sur leur fin de vie. Ce n'est pas avec ce genre de « documentaire » que les journalistes vont éclairer et aider les personnes concernées à assumer leur choix.

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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 19:20

Je suis revenue sur ce point de vue depuis pas mal de temps. Séparons donc les sujets. D'abord la dérive sectaire et ensuite les thérapies douces et le paranormal.

Toujours convaincue que cette antenne du SEL était vraiment un exemple de dérive sectaire, j'ai assez remué pour qu'elle ferme boutique. J'ai vu qu'elle avait été refondée par les mêmes. Essayant d'être plus discrets, ils n'annoncent pas leurs noms dès l'ouverture du site...mais on aboutit à la même adresse mail. Je sais par ailleurs que l'association n'était pas franchement bien vue des instances municipales. Nous verrons ce qu'il en advient. Je ne leur souhaite pas bonne chance et j'espère qu'il y aura dans leur région moins d'imbéciles qui se laisseront manipuler. 

En ce qui concerne l'ésotérisme, je suis maintenant à fond dedans... Par expérience car j'ai toujours cherché à comprendre ce que la vie nous offre. Mais je reste indépendante et autonome et ne fais partie d'aucun groupuscule car cette période passée reste dans ma mémoire totalement négative. Je reprendrai certains thèmes dans mon livre, en fonction de mon vécu.

Je tenais à publier un additif à cette question importante car chaque personne est toujours en évolution. Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, c'est bien connu ! Je me retiens encore d'aborder ici la question du rapport de pouvoir dans le couple car mon webmaster risquerait de me déplacer les propos comme "hors sujet"... Mais ce ne sont pas les modèles de féminisme que j'ai observés au SEL de N... qui pourraient me servir à revivre une relation engagée avec un homme ;-) ! On peut remettre en cause ses erreurs, mais mieux vaut conserver simultanément ses convictions durables !!!

 

                                              ***

Suite à ma présentation des SEL de France ici, je publie ce soir le bilan de mon expérience personnelle, vécue dans ma région.

 

Pour ne pas cibler et dénoncer précisément l'association à laquelle j'avais adhéré, je n'en donnerai pas les coordonnées, bien que cela me démange.

 

J'ai d'adhéré au SEL de N... (Système d'Echange Local), le 13 Octobre 2007.

  Ce site est d'ailleurs en rapide « transformation » depuis que j'ai parlé de certaines dérives, le 22 Novembre 2007, lors d'une réunion de bureau.

  Je suis effarée par ce que j'y ai découvert sur la circulation de l'argent et un prosélytisme qui me semble avoir des points communs avec des comportements sectaires.

 

Les différents SEL de France sont indépendants les uns des autres et il n'y a pas de fédération, mais il a été créé un regroupement nommé Sel'idaire dont la charte est la suivante :

http://selidaire.org/spip/

 

Charte d'adhésion et règlement intérieur

Publié le mardi 1er juin 2004

A la différence des statuts, qui donnent seulement l'essentiel des buts, des moyens, du fonctionnement démocratique du groupe, le règlement intérieur consigne des règles de fonctionnement précises pour permettre d'éviter les dérives et dysfonctionnements. Quant à la charte, il s'agit d'un texte qui définit « l'esprit du SEL ».

Tout nouvel adhérent approuve les statuts et signe charte ou/et règlement intérieur au moment de son inscription, avec la fiche d'adhésion où il écrit ses offres et ses demandes.

On réfléchira aux règles de base suivantes :

  Le SEL est créé par un groupe local, de façon indépendante, pour permettre une réflexion sur la dimension humaine existant derrière les échanges et la promotion de solidarités dans le cadre d'un développement local.

  Le SEL est une association à but non lucratif, les coûts administratifs étant couverts par les cotisations.

  Le SEL met en contact les demandeurs et les offrants, il gère un système de comptes personnels en unités de mesure interne, fournit un échange d'informations, enregistre les services (type « coups de main ») négociés entre ses adhérents.

  L'unité de mesure (Grain, Piaf, Caillou...) n'est pas convertible en euros, ni vice versa.

  Le SEL ne fournit aucune garantie quant à la qualité, les conditions, la valeur des services ou des produits négociés.

  Chaque adhérent garde toute sa responsabilité et s'entoure de toutes les garanties pour que son activité à l'intérieur du SEL soit conforme aux réglementations en vigueur notamment en matière sociale et fiscale.

  Le compte de chaque adhérent commence à zéro. Cependant certains SEL créditent le compte de chaque nouvel adhérent afin qu'il surmonte plus vite l'obstacle psychologique que constituerait pour lui l'amorce d'échanges avec un compte à zéro. Cette pratique, assimilable à celle du puits sans fond, est discutée...

  Il n'existe aucun intérêt pour les débits ou les crédits des comptes, ni notion de délai de paiement ni d'indemnité de retard dans la gestion des comptes.

  L'adhérent détenteur d'un compte peut seul autoriser un transfert de crédit à partir de son compte.

  L'adhérent détenteur d'un compte a le droit de connaître le bilan et les mouvements de tous les autres comptes du système et il peut refuser toute proposition d'échange qui ne lui convient pas.

  Dans certains SEL, la charte est un document annexe du Règlement Intérieur, qui définit « l'esprit du SEL », inutile puisque déjà écrit su r la colonne précédente qui engage plus précisément l'adhérent, par exemple à ne pas dépasser un solde négatif de -2000, -3000 ou -5000 dans ses transactions (sauf accord clair du CA) et à ramener son compte à zéro avant de quitter l'association.

IMPORTANT : Dans certains SEL, la charte rappelle que tout prosélytisme à l'intérieur d'un SEL est interdit, ainsi que toute utilisation du SEL pour satisfaire des intérêts et ambitions personnels ou pour promouvoir une idéologie quelle qu'elle soit.

Le règlement intérieur et la charte qui consignent les règles de fonctionnement du SEL sont beaucoup plus faciles à modifier que les statuts déposés en préfecture. Les changements de fonctionnement seront plus faciles si les statuts sont moins précis, les précisions étant apportées dans le règlement intérieur ou/et la charte.

Pour maintenir la confiance et un bon équilibre d'échanges dans un groupe SEL, le non dépassement du seuil négatif autorisé parait souhaitable.
 



Je suis entrée en contact avec la présidente de Sel'idaire. Il lui semble que les dérives pratiquées dans ce SEL de N... sont totalement à l'opposé de l'éthique des SEL.

B.B., la présidente a adhéré à Sel'idaire  parce qu'elle est ravie d'en recevoir le bulletin d'informations (sic !) mais considère qu'elle n'est moralement pas engagée par la Charte. Ni elle, ni le trésorier, son concubin, ne se sont rendus aux assemblées générales de Sel'idaire alors qu'ils font la route des SEL durant leurs longues  vacances.

 

J'ai appris, de sources diverses, que certains adhérents se faisaient rémunérer en espèces sonnantes et trébuchantes, surtout en ce qui concerne le  bricolage, le dépannage en informatique et certains « cours ». Ce qui me choque, c'est que les bénéficiaires sont loin d'être tous des personnes nécessiteuses. Je dirais même qu'ils profitent au maximum des femmes seules qui, elles, n'ont pas les moyens de faire faire tous leurs travaux de bricolage par des entreprises officielles.

Enfin, je me pose de nombreuses questions et suis très déçue de voir les « magouilles » qui se pratiquent en ce lieu.

 

Au niveau des « rétributions » en €uros,  dans la ville de N..., des plaintes d'artisans et de commerçants ont été déposées.

Lors de la « Journée des Associations », le maire interdit au SEL  d'entrer dans les locaux et MADAME LA PRESIDENTE distribue ses prospectus SEULE devant la porte. Dans cette micro -société, s'est établie une sorte de hiérarchie où celles qui vont faire le ménage ne sont pas les mêmes que celles qui ne le font pas. Il y a les tâches qui rapportent et celles qui relèvent d'une forme d'esclavage. Le dialogue est fermé et la démocratie a été remplacée par l'autocratie exercée par Mme B.B. Il y a les faibles et ceux qui en profitent, exactement comme dans notre beau pays de France. Alors que l'on ne me parle pas de solidarité et de lien social... !


J'ai été encore plus  gênée par un prosélytisme permanent orienté vers des croyances ésotériques et des pratiques en parapsychologie et paranormal de tendance New-Age. Certaines personnes se font payer en organisant des « stages ». Du covoiturage est proposé pour se rendre sur les lieux d'achat ou de « cours ».

 

Je vous liste toutes les offres cataloguées dans les rubriques « Santé » ou « Recherche spirituelle »plus celles dont on entend parler seulement dans les « soirées-lecture», concentrés de propagande ésotérique.

 

L'angéologie, l'astrologie, la kinésiologie, le Brain Gym, les Fleurs de Bach(harmonie des émotions), les auras, la lithothérapie (en liaison avec la boutique « Minerales do Bresil),
http://www.willowheartwicca.com/divination.htm

 le végétarisme, le reiki, la mémoire de l'eau selon Masaru Emoto (avec accès à son site de conférences et de ventes de livres)
http://www.dailymotion.com/video/x4abcw_masaru-emotomessage-de-leauesoteris_creation
...et une foultitude d'autres sites, le mec est blindé de tunes!

pour un point de vue plus scientifique, interdit de diffusion au sein du SEL de N...
http://www.forum-zetetique.com/forum/forum/viewthread?thread=199

 le financement solidaire(Les Randonneurs)
"Placement solidaire= arnaque..."


la communication avec les morts ,le coaching, la sophrologie, le végétarisme, les tarots, la PNL, les conseils en compléments alimentaires, la pratique de la méditation, la pensée positive, consultation soins énergétiques,  la canalisation de messages spirituels, la naturopathie, les chakras, consultation Yi-King,initiation à la psycho- généalogie, les Auras, Les farfadets et lutins de jardin( !), la communication avec les morts et la réincarnation, les OVNI, la thérapie magnétique avec les aimants et infrarouges lointains (liaison avec les produits Nikken), consultation en numérologie, les massages ayurvédiques.

Peut-être en ai-je oublié...

 

 Je lis dans la Charte de ce SEL que c'est une association apolitique et non-confessionnelle.

 Or, j'ai l'impression que certaines de ces dérives sont douteuses et «légèrement » sectaires. D'autres relèvent carrément de l'arnaque financière.

 

 D'autre part, il y a de gros problèmes de communication : la chef ne supporte pas la moindre divergence ou remise en question et transmet les infos à sa façon. Forte et sûre de son pouvoir, elle isole  ceux qui n'abondent pas dans son sens ou proposent des activités qu'elle ne souhaite pas.

Je me suis d'abord sentie gênée, car toute tentative de discussion était impossible. On accepte ou l'on se tait. Puis je me suis sentie contrainte à supprimer un certain nombre d'activités car tout ce que l'on propose doit passer sous le contrôle de la fondatrice  de cette association.

 
Les personnes qui restent sous l'« emprise » de la Cheftaine ont toutes peur ou ne trouvent rien de gênant à ce fonctionnement. Il y a des enfants et tous ceux qui ne sont pas dépressifs s'en vont sans rien dire...car, dans notre société, tout le monde s'en fout. Le nombre d'adhérents a diminué du tiers ou de moitié depuis deux ans, ce qui pourrait questionner en région parisienne (difficile à savoir par les adhérents car les infos ne sont pas les mêmes suivant les personnes auxquelles elles sont adressées). Comme m'a dit par ailleurs une militante de l'UFC : « C'est très bien que les dépressifs soient pris en charge par ce genre de personnes, ça fait faire des économies à la Sécurité Sociale » (sic !).

 

Je suis personnellement choquée que cette association puisse fonctionner librement sous prétexte qu'elle n'est pas inscrite sous une étiquette nommément connue pour être sectaire. Comme le sigle du SEL n'est pas répertorié dans la liste des Sectes connues, il n'est pas aisé de cibler les dérives de ses émules et de les réferencer dans les  associations « antisectes ».

L'aspect  non obligatoire  des échanges correspond exactement aux propos que tiennent les gourous. Cela dit, il se trouve que les seules demandes que j'aie faites ETAIENT TOUTES PAYANTES. De même, l'on ne prétend pas diffuser des méthodes scientifiques, mais apporter des témoignages...ce qui permet tous les délires.

J'insiste donc sur le fait que cette association fonctionne sur un mode SECTAIRE et A BUT LUCRATIF sans avoir le courage de l'annoncer.

 

Ayant connu les SEL guère après 68, je suis surprise des dérives que j'y rencontre.

 

La présidente m'a d'ailleurs promis de me rendre mon adhésion si je le souhaitais. J'ai subi des pressions -  en termes plus ou moins courtois -  me priant de m'en aller le plus vite possible.

 

Ensuite, elle m'a mis des bâtons dans les roues quand  j'ai accepté de disparaître, sous prétexte que je ne voulais pas faire la transaction EN SA PRESENCE, ni CHEZ ELLE.

Soutenue par les deux élues du bureau, j'ai décidé de ne pas partir.

Alors, elle a prétendu m'avoir renvoyé mon adhésion par la Poste avant que je n'aie émis ma décision de rester. Je ne voulais pas me confronter à elle une deuxième fois.

 

 Il paraît que c'est la première fois en six ans que quelqu'un remet en cause le fonctionnement autocratique de La Présidente. Nous avons tenté de nous unir à plusieurs pour faire « quelque chose » car chaque adhérent qui s'y est pris individuellement a été terrorisé et ne s'est plus inscrit cette année. Mais j'ai tout de même l'impression que les dérives de tendance sectaire ne gênent personne parmi ceux qui restent.

 

J'ai l'impression que Madame B.B., présidente de l'association : SEL de N0..., pratique régulièrement des abus de faiblesse sur un grand nombre d'adhérents isolés ou dépressifs. Il est facile de vérifier, pour ceux qui restent, que nous sommes ou avons tous récemment été en situation de faiblesse ou de détresse pour des raisons différentes : Etat dépressif -  Victimes de Harcèlement Moral ou de violences physiques - Précarité : Chômage ou invalidité - Veuvage ou divorce - Solitude. Je constate d' ailleurs que nous étions un certain nombre d'enseignants à avoir mal supporté le métier dans la durée. Je suis moi-même à l'Education Nationale et en arrêt de maladie.

Je conserve la déontologie que j'ai toujours eue lors de mes 35 ans d'exercice en tentant de dénoncer un comportement qui me semble moralement dangereux.

Je tiens à vous dire que j'ai eu peur, comme les autres - plutôt moins -mais que j'étais tiraillée par l'envie de fuir et de me taire et la conscience que je pourrais être coupable de « non-assistance  à personnes en danger ». J'ai aussi remarqué durant ma carrière d'instit, comme l''Education Nationale est en quête de tout « signalement » à l'ASE pour violences sur les enfants. Je me demande alors pourquoi on laisserait libre court à des dérives qui me semblent condamnables.

 

Depuis mon incursion et mes questions dérangeantes, la présidente s'est retirée de ses fonctions. Une « femme de paille » a sollicité la présidence de cette assos corrompue. Elle a été élue à l'unanimité et B.B. est devenue vice-présidente !

Je ne vois pas la différence et j'ose espérer que les personnes « sous influence » finissent par trouver plus sympa ailleurs. Je reste sceptique car j'ai entendu des adhérents me dire : « Oui, mais c'est bien de manger de temps en temps ensemble...»

 

La solitude n'a pas de fond.

 

Pour moi, poser son cul sur une chaise et côtoyer de l'humain ne suffit pas à combler l'isolement. Il me semble nécessaire de parvenir avant tout à établir une relation sincère et réciproque, ce que je n'ai jamais ressenti a l'intérieur de ce groupuscule de flippés et de perturbés.

 

Si certains lecteurs ont vécu une expérience plus positive au cœur d'une assos du SEL, leur expérience m'intéresse et je les remercie de m'en faire part.


Pour quelques précisions sur "mon départ" de cette association, lire ici.

 

 

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 17:26


Comme je suppose que vous ne connaissez pas les S.E.L., je vous envoie un résumé théorique publié par le magazine
Que-Choisir le 30 septembre 2006.


Je n'ai pas demandé l'autorisation de copier cet article, car  la rédaction me l'aurait probablement interdit. Il se trouve que j'ai tenté de savoir si elle pouvait intervenir sur l'expérience que j'ai vécue dans cette association. Comme l'on m'a répondu que cela ne concernait pas les attributions de l'UFC- Que Choisir, j'ose espérer  qu'elle continuera à ne pas se sentir concernée. Je précise bien que je ne n'implique pas du tout l'UFC - Que Choisir sur ce sujet.


 

 Les libres échangistes de l'économie


A l'heure où tout s'achète et où tout se vend, quelques milliers de personnes organisent et pratiquent en France l'échange de biens, de services et de compétences en dehors de tout souci mercantile, démontrant ainsi qu'économie peut très bien rimer avec gratuité et solidarité. Pourquoi ne pas les rejoindre ?

> Les systèmes d'échange locaux : Apprendre à se passer de l'argent

Catherine Delpech, adhérente du SEL (système d'échange local) de Paname, note tout sur son « carnet d'échanges » : « récemment, j'ai fait garder mon bébé. J'ai travaillé pour le site Internet du SEL de Paname, j'ai mis en forme un document informatique pour un autre membre. Une coiffeuse à la retraite est venue chez moi me couper les cheveux. J'ai participé à une bourse d'échanges, c'est un peu comme une brocante, mais entre adhérents. J'ai aussi fait faire des petits travaux de peinture dans ma salle de bains... Et j'ai effectué pas mal de dépannages informatiques».

Qu'ils tiennent ou non leurs comptes, le principe reste le même pour les adhérents des SEL : jamais d'argent. Les biens, les services, les connaissances ou les savoir-faire qu'ils échangent s'évaluent à l'aune d'une unité de mesure propre à chaque SEL : le « paname », le « piaf » ou le « pigalle » à Paris, le « grain de sel» dans l'Ariège, la « pêche », le « pavé » ou la « feuille » ailleurs. « C'est ce qui nous distingue du troc ! » précise Catherine Delpech. Dans le troc, en effet, deux personnes échangent, à un moment donné, deux choses d'à peu près la même valeur. Dans les SEL, l'unité de mesure qui « rémunère» objets et prestations permet l'échange entre plusieurs personnes, à différents moments, de biens et de services de valeurs différentes. Mais ce qui fait la valeur d'un service, c'est exclusivement le temps qu'on lui consacre. « Le principe, c'est que l'on donne son temps. Il n'y a pas de hiérarchie entre les compétences : que l'on garde un chat ou un enfant, que l'on fasse le ménage ou que l'on donne un cours de français, la valeur du service dépend uniquement du temps passé » explique Catherine Delpech. Les transactions se font de gré à gré entre les adhérents sur la base d'un catalogue de ressources qui recense les offres et les demandes de l'ensemble des adhérents du SEL. Par exemple, Pierre offre à Paul un vélo dont il ne se sert plus. Paul, lui, va poser des étagères chez Marie, qui apprend le tricot à Jeanne... qui, elle-même, donne des cours de maths aux enfants de Pierre...

Au début, ceux des nouveaux arrivants que ces pratiques déroutent repartent assez vite. « Pour pouvoir fonctionner, un SEL doit reposer sur la confiance. Ce n'est pas toujours évident, dans une grande ville comme Paris, d'accepter que quelqu'un que l'on ne connaît pas vienne chez vous pour un échange de services » constate Catherine. « Pour instaurer cette confiance, il faut un peu de patience, faire l'effort de se connaître ». Pour cela, le SEL de Paname multiplie les occasions, les lieux et les moments de rencontre : une réunion par mois au moins ouverte à tous les adhérents, des permanences chaque début de mois, des repas de quartier, des ateliers (de la peinture aux massages), des sorties (randonnées, théâtre, concerts...), concours (de dessin, de photos...), des soirées à thèmes.

> Les SEL sont ouverts à tous: retraités ou actifs, personnes en recherche d'emploi, mères au foyer, de toutes origines sociales. Mais, dans les faits, à Paris, ce sont plutôt les 40-70 ans appartenant aux classes moyennes qui se laissent séduire. Si le SEL est une façon d'échapper au système marchand, voire de pallier le manque d'argent, c'est aussi un lieu de convivialité, de rencontre où l'on apprend à connaître ses voisins et à déceler les véritables richesses que chacun possède. Voire à reprendre confiance en soi. « J'étais au chômage » explique Jean-Christophe. « Grâce au SEL, j'ai retrouvé une utilité sociale et j'ai appris à travailler en équipe ».

> Les SEL sont aussi une forme d'expérimentation sur les monnaies alternatives. Selon le sociologue Smaïn Laacher*, ils « expérimentent localement une manière de réordonner différemment les conditions de l'échange et les différents systèmes d'équivalences (troc, don et mesure monétaire) qui ont cours habituellement dans l'économie marchande ».

Toujours selon lui, les SEL se fondent sur « une critique radicale de la vocation et de la fonction de l'argent, ou, plus précisément, d'un certain usage de l'argent». C'est-à-dire « l'intérêt (financier) en tant que mécanisme de production d'argent à partir d'une position de détenteur privilégié de monnaie ».

Ce que récusent les SEL, c'est la thésaurisation et le fait que l'argent accumulé puisse encore en produire, par le biais des intérêts; à l'instar de Silvio Gesell, homme d'affaires allemand du siècle dernier (1862-1930), qui prônait la monnaie fondante : « l'argent doit rouiller », disait-il, c'est-à-dire perdre périodiquement de sa valeur (tous les deux jours, tous les mois...). « De cette façon, il n'aura plus de position dominante sur le marché par rapport au travail humain. Ainsi l'Homme ne sera plus au service de l'argent mais c'est l'argent qui servira l'Homme ».

Mais s'ils puisent leurs origines plus loin dans l'histoire, les SEL se sont inspirés directement des Local exchange trading system (LETS) qui ont vu le jour dans les années 1960-1970, dans les pays anglo-saxons, aux États-Unis et au Canada - notamment sur l'île de Vancouver gravement touchée par le chômage et la crise économique -, puis en Australie dix ans plus tard où existe toujours le plus gros LETS du monde, Blue Mountain, qui compte 1800 adhérents et en Grande-Bretagne, qui accueille aujourd'hui quelque 600 LETS. En France, la première expérience a eu lieu en Ariège en 1994. Avec succès, mais non sans mal! En 1996, deux adhérents aident un troisième à réparer son toit. Dénoncés par un voisin, ils sont traduits devant les tribunaux pour travail et utilisation de travailleurs clandestins. Condamnés par le tribunal de Foix, ils devront attendre le jugement en appel à Toulouse, le 17 septembre 1998, pour être relaxés. Le jugement de la cour d'appel laisse pourtant planer une insécurité juridique sur les SEL et montre à quel point les modes de pensées dominants ont du mal à appréhender l'utopie. Les juges ont en effet considéré qu'il n'y avait pas d'infraction, compte tenu du caractère occasionnel de la prestation (et donc pas d'obligation d'immatriculation ni de déclarations sociales et fiscales); mais que l'activité avait un but lucratif du fait de l'existence d'un crédit en «grains de sel» - l'unité d'échange du SEL de l'Ariège ! Pas de quoi pourtant décourager les Sélistes, qui sont aujourd'hui plus de 25000.

 

 

 

Sel'idaire

Le site des 350 SEL de France propose en ligne le guide « SEL : mode d'emploi », également disponible

 

Tél. : 01 76 67 24 85
www.seldepaname.apinc.org

Contact
seldepaname@hotmail.com

Permanence
premier dimanche de chaque mois de 10 h 30 à 12 h 30 65, rue Mademoiselle
75015 Paris

Cotisation
24 euros/an pour une nouvelle adhésion, 12 euros pour le renouvellement.

Coordination
des SEL d'Île-de-France
Coordonnées des 34 SEL d'Ile de-France, agenda des bourses locales d'échange (BLE), des manifestations et des fêtes. www.intersel.apinc.org

 

 

 

 

Vaste programme et belles intentions ! Mais l'enfer n'en est-il pas pavé, d'après ce que l'on dit ?



Source: SEL de Paname


Convivialité? Comment se sentir moins seul simplement en mangeant à côté d'autres personnes qui fonctionnent dans leur clan et se réjouissent en diffusant des ragots sur ceux "qui ne sont pas comme eux". Enfin, cette réflexion concerne mon vécu. Mais est-ce différent ailleurs?


                  *********************

 

Les réseaux d'échanges réciproques des savoirs

"L'expérience de chacun est le trésor de tous"

Guy cherche des volontaires pour poser comme modèles face à son objectif. Il offre, en échange, de leur faire des photos d'identité, de les aider à optimiser leur facture EDF-GDF ou encore de leur enseigner l'art de réparer une bicyclette. Dominique propose la participation à un atelier de relaxation contre une initiation à Word et Excel. Renan est prêt à transmettre les secrets de sa technique de mémorisation rapide, mais voudrait savoir comment mettre des informations sur Internet... ça se passe comme ça à La Ronde des Savoirs! En septembre, ce Réseau d'échanges réciproques des savoirs (RERS) de Vincennes a fêté ses dix ans. Le principe des réseaux est simple: mettre en relation des personnes qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences avec celles qui proposent de les transmettre.

> C'est une institutrice, Claire Héber-Suffrin*, qui a eu l'idée, dans les années 1970, de ce type d'échanges. Confrontée aux difficultés d'apprentissage de ses élèves, elle se rend compte que ces enfants détiennent pourtant des connaissances non reconnues par l'école. C'est toute la philosophie des réseaux d'échanges réciproques des savoirs : tout le monde sait faire quelque chose et est capable de transmettre cette connaissance. Claire Héber-Suffrin donnera donc à ses élèves la possibilité de mettre leur compétence personnelle au service des autres : chanter, danser, réparer un vélo... Reconnus, valorisés, les enfants prennent alors conscience de leurs capacités et retrouvent le goût d'apprendre. Claire Héber-Suffrin décide alors de développer la notion d'échange de connaissances entre les enfants, puis les parents, les enseignants et les employés de la mairie d'Orly. Objectif : favoriser la réussite scolaire des enfants en difficulté, créer du lien social et ouvrir l'école sur la cité. En 1980, des habitants d'Evry, une autre ville d'Île-de-France, et une commission extra-municipale des Affaires sociales et de la Mission d'éducation permanente, créent leur réseau pour « encourager le mieux vivre ensemble » et permettre l'accès à une démarche de formation permanente. Trente ans plus tard, cette initiative tellement « seventies » a pourtant essaimé et perduré : en France, 700 RERS, regroupant 100 000 à 150 000 personnes (et 150 en Europe, Amérique Latine et Afrique) se sont développés grâce à des enseignants, des travailleurs sociaux, des acteurs locaux, des initiatives bénévoles et des partenariats.

Pour participer à un réseau, il suffit de formuler au moins une offre et une demande. Les échanges sont gratuits. C'est un principe essentiel des réseaux : pourquoi rémunérer une transmission de savoirs, alors que celui qui transmet ne perd rien de ses connaissances ? Constitués en associations, les réseaux demandent juste parfois une cotisation modique pour couvrir les frais administratifs et l'envoi d'un bulletin (15 e par an, par exemple, pour la Ronde des savoirs). Le seul but recherché est la réciprocité, c'est-à-dire amener chacun à se mettre dans une relation d'échange. Selon la charte des réseaux, il n'y a pas lieu non plus de mettre en place une hiérarchie ou un étalon quel qu'il soit pour mesurer la valeur relative de ces connaissances. Les offres et les demandes sont regroupées sur un catalogue et les membres du réseau peuvent se contacter directement. Mais, le plus souvent, une équipe d'animation ou un médiateur, eux-mêmes membres du réseau, aident les offreurs et les demandeurs à organiser leurs échanges.

Les réseaux, d'autre part, fonctionnent en réciprocité ouverte : concrètement, les échanges se font de personne à personne ou au sein d'un groupe. Ils peuvent être bilatéraux (deux personnes s'échangent mutuellement des savoirs différents), mais sont le plus souvent multilatéraux (Anne apprend à Bernard qui apprend à Claude qui apprend à Bernard...) ou collectifs (cours de langue, ateliers de relaxation, de théâtre).

Tout le monde et toutes les compétences sont bienvenus au sein des RERS : pratiquer une langue étrangère, connaître le droit ou les mathématiques, maîtriser la plomberie, la maçonnerie ou le tricot, savoir jouer aux échecs ou au tarot... toutes les connaissances se valent. Les RERS sont donc ouverts à tous, jeunes ou moins jeunes, retraités, chômeurs ou actifs, diplômés ou non, ouvriers ou cadres, manuels ou intellectuels, français ou étrangers... C'est ce brassage même qui constitue la richesse du réseau, et donne à chaque membre la possibilité de trouver la réponse à sa demande. Pour les uns, participer au RERS est l'occasion de compléter leur formation, pour les autres de concrétiser une passion. Pour d'autres encore d'apprendre à se sortir seul des petits soucis quotidiens, du robinet qui fuit à l'ordinateur qui plante. Mais le réseau, c'est aussi pour beaucoup la chance de retrouver confiance en soi, en découvrant qu'ils ont eux aussi quelque chose à apprendre aux autres.

  

J'ai fait une brève incursion dans une RERS, histoire de voir si c'était plus proche du réel.

J'y ai trouvé une ambiance différente, des personnes plus ouvertes et moins perturbées, quoiqu'un tantinet ringardes (rien à voir avec l'âge !).

Je n'y suis pas retournée pour des raisons de distance.

Si vous avez envie de vous investir dans « l'échange », je vous conseillerai plutôt un RERS qu'un SEL...Maintenant, il peut toujours y avoir des exceptions car la valeur d'une assos tient souvent à son président. D'une façon ou d'une autre, on y trouve toujours des problèmes de pouvoir.


Il n'est pas simple de souhaiter rester libre et indépendant tout en s'engageant dans certaines actions.

 

Je vous envoie d'ici peu mon expérience personnelle vécue au sein d'un SEL. J'espère que vous êtes moins idéaliste que moi, car vous risqueriez de prendre une claque !

  

 

 

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 17:53


J'ai reçu hier un commentaire qui m'a tout particulièrement interpellée.

Je vous le livre « brut de coffre » et réponds à chaque attaque, l'une après l'autre.

Commentaire envoyé par:
http://parolededemocrate.blogspot.com/
Bonjour la démocratie!

J'ai lu l'intégralité du texte

Ce n'était pas bien long à lire en regard du Coran, de la Bible, du Capital (Marx) ou de Mein Kampf (Hitler) et autres thèmes de culte créés par les hommes.


et vous avez l'art et la manière de passer d'une action bénévole d'apprentissage de la langue française à un individu ' peu importe ce qu'il est ' à un echevalière de l'ordre laïque , missionnée pour prâcher le bien contre les méchants intégristes musulmans ' d'autres auraient même amplifiés le terme en écrivant 'intégristes islamistes'.

Je ne pense pas avoir tout bien compris dans cette phrase !

Ce qu'il m'en reste serait une notion de parallèle entre la laïcité et l'intégrisme qui me dérange fondamentalement. Je ne pense pas du tout prôner le bien, ni la bonne morale.

Je tente simplement de résister aux attaques contre les libertés individuelles, tout particulièrement en ce qui concerne les droits des femmes et des athées.

Je m'insurge contre le port du voile en France . Je plains les femmes qui doivent subir ces violences à leur identité et je comprends qu'elles n'aient pas toujours le courage de réagir car, dans ces cas là, les intégristes n'hésitent pas à les mettre au ban de leur société, à les lapider ou à les tuer d'une meilleure façon.

Je me sens directement proscrite quand un homme ne me serre pas la main.

Je ne dirai pas tout ce que je pense sur les comportements des intégristes musulmans car je craindrais des représailles.

Mon seul but est de me battre pour conserver le peu de liberté dont nous pouvons encore bénéficier.

Quant aux termes  intégristes islamiques, je pense qu'ils ne changent pas grande chose au problème. Je résiste, de toute façon à toute forme d'intégrisme quelle qu'elle soit. Musulmans, cathos ou juifs, les intégristes oppriment la femme et ceux qui pensent différemment d'eux.

De plus, les intégristes islamistes sont très violents dans leur besoin et leur façon de vouloir « convaincre ».

Les Kamikases de toutes espèces ne représentent pour moi qu'un moyen de fuir la réalité à travers une cause qui réduit l'humanité à un état bestial et la pensée à peu de chose. Mourir en tuant les autres ne me semble pas la meilleure manière de faire évoluer la société et les relations entre les hommes.

Mais qui nous dit que c'est leur but ?



Source:  

http://petite-voix.fr/caricature-mahomet-obscurantisme.html

 


Vous voulez bien faire du bénévolat mais qu'à la condition que dans le même temps vous puissez débarassez la terre de ces méchants intégristes de surcroit musulmans et comble du malheur fraichement convertis.

 

Je ne souhaite pas débarrasser la terre de quiconque ! Cessez de projeter vos intentions sur l'autre !

Mais je ne désire surtout pas favoriser leurs actions en leur apportant une culture qui finalement ne les intéresse pas tellement.

Je pense que mon pays encore démocratique m'autorise à faire des choix et je connais de nombreux immigrés qui sont heureux de vivre en France...malgré Sarkozy, mais c'est un autre sujet.




vous me rappelez Mère Thérèsa 'elle aussi d'origine albanaise: comme le hasard fait bien les choses' qui dans ses campagnes d'évangelisation monneyait le bol de riz qu'elle offrait aux pauvres miséreux et affamés indiens contre une lecture de la bible.

Où voyez-vous que je cherche à convaincre ? Vous déplacez le problème.

Je ne comprends pas du tout la comparaison avec le « monnayage du bol de riz » !

Sortie de l' Education Nationale où je m'adressais à de jeunes enfants, j'ai résisté à toutes les formes d'emprise gouvernementale dans l'espoir d'apporter à mes élèves la plus grande ouverture intellectuelle possible. Je ne vois pas pourquoi, maintenant que j'ai le choix, je partagerais mon savoir avec des groupes qui m'indisposent par leur fermeture intellectuelle et leurs actes de violence.

Je ne veux pas subir et OSE conserver mon indépendance et ma liberté d'agir là où bon me semble.



en résumé,  vous ne vallez pas mieux.

Je ne cherche pas à me prouver quoi que ce soit et ne donne aucune échelle de valeur à ce que je souhaite accomplir. Je ne me compare à personne et fais ce qui me plaît en mon âme et conscience...


e suis en dehors de bloguer et de faire d'autres choses, administrateur d'un centre social qui assure des cours d'alphabétisation à tout le monde ' homme et femme' sans leur demander la couleur de leur religion ou sans leur fixer les conditions d'apprentissage de cette belle langue , qu'est la langue française.

Je n'ai jamais rien demandé à « l'intégriste islamiste », mais il s'est bien chargé de me le faire comprendre !

Si mon « client » n'avait pas souhaité m'imposer ses propres codes, je n'aurais pas considéré la situation de la même façon.

Je ne fixe AUCUNE condition. Mais je NE PUIS favoriser des comportements qui sont à l'encontre de mes idéaux.

 

dans vos propos vous mélangez tout.

Après lecture de ma réponse, merci de me préciser ce que je mélange...

 

 hortefeux a demandeé aux centres sociaux d'organiser des cours de français avec subvention à l'appui. nous avons refusé parce que nous sommes libres et nous ne voulons pas être instrumentalisés. ce n'est pzas parce que nous recevons des subventions que nous devons nous coucher devant des politiques racistes.

Au risque de me répéter, vous semblez vraiment CONFONDRE racisme et lutte contre l'intégrisme. De plus, je ne fais pas partie des responsables qui subventionnent.

Mon point de vue est personnel et n'engage absolument pas le responsable du Centre Social où je me trouve. Il fait d'ailleurs lui-même tout ce qu'il peut pour que je continue...car lui est rémunéré, comme vous, pour que cela fonctionne. Si vous avez les boules après le gouvernement, ce n'est pas à moi qu'il faut vous plaindre car je ne m'inscris pas dans la tendance politique sarkozyste!

 

 A bon entendeur salut

N'ayant pas tout bien « entendu », j'espère que vous répondrez à mes réactions et me préciserez là où je vous dérange. Je me permets de vous préciser encore que les arabes NON INTEGRISTES du Centre Social comprennent bien mes réticences.

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 17:45


C’était théoriquement aujourd’hui ma journée de bénévolat intensif! Copie à revoir!

 

Commençons par les cours de Français Langue Etrangère : mon barbu préféré n’est pas revenu pour la troisième fois...à mon grand soulagement ! Un autre immigré d’origine européenne était censé se présenter, mais Alice n’a rien vu venir. Je pense déjà que nous ne sommes pas, au mois de Mai, dans une période propice à motiver les humains à s’instruire. D’autant moins que le beau temps dont nous bénéficions dans la région parisienne, donnerait plutôt envie de se mettre en vacances. Sur ce sujet, je comprends fort bien, n’étant pas moi-même quelqu’un de stable et régulier !

 

 

Mais, j’ai eu droit à quelques réflexions et une petite anecdote qui m’ont bien fait sourire !

 

Pendant que j’attendais « les clients » en tricotant et en lisant, j’ai déjà bénéficié de deux commentaires.

J’avais à ce sujet l’intention de créer un atelier « Tricot », mais je pense que ça n’intéresse pas plus les autochtones que la langue française.

L’on n’a pas à priori envie de travailler pour « les bourges » et l’on s’aperçoit que la majorité des prolots n’ont ni le désir de s’instruire, ni l’envie de créer !

Crotte alors !

 Auraient-ils simplement le besoin de consommer comme les beaufs ? Je commence à comprendre pourquoi Sarko a été élu et en suis très triste.

 

La première réflexion émanait d’une femme qui était très étonnée de me voir tricoter et lire simultanément ! Comme quoi le tricot ne serait réservé qu’aux imbéciles ! Ce qui m’a toujours agacée car personne ne se rend compte des histoires de calculs mathématiques qui ne sont jamais précisées dans les explications et encore plus complexes quand on crée soi-même le modèle !

 

La deuxième venait d’un homme qui était carrément « mort de rire » de me voir accomplir cet acte si dérisoire !

 

A près une demi-heure d’attente, aucun « client » n’étant venu, je décide de rejoindre  mes pénates où j’ai mieux à faire.

En partant, l’animateur responsable ce jour-là me dit :

« Vous n’avez pas entendu, mais la femme de N... (Le barbu !) vient de passer car elle le cherchait ? Oui, n’avez-vous pas vu, elle était voilée ?»

Très drôle ! Il était censé être dans un atelier de Français ...mais sévissait ailleurs.

Mauvaise langue au niveau primaire, j’ai ri en prétendant qu’il devait la cocufier en prétextant faire autre chose ! Mais en mon for intérieur, je me demande s’il n’a pas rejoint, à ce moment précis, quelque Imam prosélyte afin de se perfectionner en « intégrisme coranique ».

 

 

Je devais dans les deux heures qui suivent, me rendre à la permanence UFC-Que Choisir et j’en avais vraiment marre d’aider « mon prochain » !

En effet, les problèmes majeurs des plaignants étant de téléphoner toujours plus en payant toujours moins, je me demande comment ils font pour bouffer ou s’offrir autre chose qu’une dépendance à leur portable ! Et, tout à coup, je m’en fous car je ne me sens plus sur la même longueur d’onde qu’eux.

D’autant moins que j’ai remarqué une catégorie de « profiteurs » qui sont tout étonnés quand on ne leur donne pas un peu de pognon pour consommer plus !

Alors, comment avoir envie d’aider ces parasites ?

Je fais partie de la catégorie des personnes qui souhaitent travailler moins pour avoir le temps de vivre et il me semble quelquefois que les associations de consommateurs vont de plus en plus dans le sens de Sarko. PLUS ! PLUS ! PLUS ! Toujours plus, François de Closets l’affirmait déjà en 1982 :

 

 http://www.evene.fr/livres/livre/francois-de-closets-toujours-plus--12215.php

 

http://www.politique-digitale.fr/plus-encore-article0052.html

 

 L’on n’a pas avancé d’un poil et l’avoir reste toujours bien plus prégnant que l’être.

 

Alors, si ce soir je n’ai pas envie d’aider mes pairs, c’est parce que je suis convaincue que nous ne cherchons pas la même chose !

 

In fine, malgré les effectifs bien trop importants pour pouvoir être efficace, à l’école, les enfants m’ont permis de garder l’espoir. Si la hiérarchie avait été moins conne, j’y serais encore !

 Les adultes m’emmerdent et je me demande chaque jour si je ne vais pas m’investir ailleurs. Enfants déracinés ou abandonnés, encore un peu de pureté et d’innocence à vivre...même s’ils ne sont pas des anges !


Comme disait Cavanna : « Etre traité de jeune con, ce n’est pas très grave. Mais quand on vous dit que vous êtes un vieux con, là, c’est dramatique car il n’y a plus d’espoir ». Je n'ai peut-être pas employé les mêmes termes, mais je ne pense pas avoir déformé sa pensée...
 

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !

 

 

Source:ici.
Moi j'aime bien cette sculpture... 

P-S: Les couleurs et la mise en forme ne sont pas toujours celles que je souhaite éditer car OverBlog nous complique la tâche depuis quelque temps!


 

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 19:35

 

Puisque nous en sommes à fêter les 40 ans de Mai 68 avec plus ou moins de joie ou de regrets, voici un sujet qui me dérange profondément.


Le mouvement féministe a bien bougé à cette époque.  Je m’y suis ralliée seulement dans les années 70 pour raison d’immaturité. 
 
Puis je n’ai cessé tout au long de ma vie de chercher le partage et l’égalité entre hommes et femmes, sans mettre de côté les différences. Je pourrais dire en bref que je ne suis pas une extrémiste.

 

Mais quand je vois qu’en 2008 on diffuse ce genre de publicité dans une revue telle que Télérama, je me demande alors où se situe l’évolution des meurs et comment des magazines qui se targuent d’être au top de la conscience osent publier de telles images.


 

Je suis choquée par le parallèle entre l'enfant et la bagnole...C'est honteux!

Comme quoi, quand un acte rapporte du fric, nombreux sont ceux qui oublient leurs idées fondamentales !!!

 Suite ici.

 

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 17:30

 
Un peu d'espoir pour notre pays.
Et quand je pense que les français osent critiquer l'intellect des belges et des luxembourgeois!!! J'ai honte pour eux!


En réponse à mon article publié hier, voir ici, je vous transmets une information très intéressante sur la position du Luxembourg.
Ce texte m'a été envoyé par Résistance 2012, voir son site
ici.


LUXEMBOURG - Le Luxembourg est devenu le troisième pays de l'Union européenne à légaliser l'euthanasie, après les Pays-Bas et la Belgique, après un vote en ce sens des députés au terme d'un débat qui a soulevé les passions au Grand-Duché. La proposition de loi a été adoptée mardi soir en première lecture à une très courte majorité de 30 députés sur les 59 que compte la chambre des députés luxembourgeoise. Tous les élus du parti chrétien social (CSV) du Premier ministre Jean-Claude Juncker, à l'exception d'un seul, ont voté contre. Le texte a pu passer in extremis grâce au soutien des députés socialistes de la majorité gouvernementale et des membres de l'opposition libérale et des Verts.
Cela constitue un revers pour les conservateurs du CSV, qui ont exprimé la crainte d'une "banalisation de l'acte d'euthanasie". Introduite en 2001, cette proposition de loi a suscité des débats passionnés
dans la population luxembourgeoise, très attachée aux valeurs du catholicisme.
Le monde médical était majoritairement opposé à ce projet. Premier pays à légaliser l'euthanasie en 2002, les Pays-Bas ont été suivis par
la Belgique la même année, mais dans la plupart des autres pays européens, l'aide apportée aux malades incurables désireux de mettre fin à leurs jours reste un homicide et l'opinion publique est divisée.
En France, le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), Jean-Luc Romero, a adressé "ses félicitations au peuple luxembourgeois qui évolue dans le sens de la liberté", dans un communiqué. "L'exemple nous vient des têtes couronnées", a indiqué l'ADMD à propos des trois monarchies que sont le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas, ajoutant que "ces démocraties sont bien plus à l'écoute des citoyens que ne l'est un pays comme la France, avec une élite sûre de son fait et ultra-conservatrice". Comme aux Pays-Bas ou en Belgique, la dépénalisation au Luxembourg est encadrée. "Cette proposition de loi n'est pas un permis de tuer. Ce n'est pas une loi pour
les parents ou pour les médecins mais pour le patient et seul lui décide de mettre fin à sa souffrance", s'est défendue l'un des deux élus à l'origine de la proposition, la députée socialiste Lydie Err. Son collègue écologiste Jean Huss, lui aussi à l'origine du texte, a pour sa
part estimé que la dépénalisation allait mettre fin à l'hypocrisie de la
situation actuelle. Selon lui, l'euthanasie est déjà pratiquée par des médecins dans l'illégalité dans le pays et de nombreux Luxembourgeois partent en Suisse pour mettre fin à leurs souffrances. La Suisse, qui ne fait pas partie de l'UE, dispose d'une des lois les plus libérales d'Europe en la matière, l'euthanasie étant légale tant qu'elle n'a pas été suscitée par un "mobile égoïste". Elle consiste en la prescription d'un somnifère à très haute dose, que le candidat doit absorber lui-même, sans aide
extérieure. Selon la proposition de loi, l'euthanasie sera strictement encadrée et devra faire l'objet d'un "testament de vie", consignant la volonté d'une personne majeure. Les médecins devront demander l'avis d'un confrère pour confirmer le caractère "grave et incurable de l'affection". Une commission nationale de contrôle, composée notamment de médecins et de représentants de la société civile, devra encore être mise en place pour vérifier au cas par cas si les conditions légales et la procédure de l'euthanasie ont été respectées.





A ceux qui n'approuvent pas mes positions, pensez bien fort au jour où vous, ou l'un de vos proches, vous trouverez dans cette situation...Et si Dieu vous a donné la solution, je vous remercie par avance de m'en faire part. Je suis ouverte à toute proposition susceptible de diminuer la souffrance et la violence.





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  • : Au Pays des Merveilles d' Alice
  • : Blog indépendant: billets d'humeur sur le monde environnant, humour, diffusion de pétitions,tendance anarcho-libertaire, économie solidaire...
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  • Alice
  • Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Trop longtemps enseignante, j'ai rendu les armes plus tôt que prévu et je me consacre à ce que j'aime: l'écriture, les arts plastiques et les débats de société... et ça va chauffe
  • Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Trop longtemps enseignante, j'ai rendu les armes plus tôt que prévu et je me consacre à ce que j'aime: l'écriture, les arts plastiques et les débats de société... et ça va chauffe

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