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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 18:26

 

 

Je suis aujourd’hui en pleine crise d’allergie aux cons !

 

Je reçois ce matin une lettre du syndic au sujet d’un voisin habitant un pavillon mitoyen et qui récrimine depuis des mois car quelques branches d’un arbre de petite taille de la copro dépassent sur son terrain. Nous avions déjà fait élaguer l’arbre en question et l’on nous réclame encore plus de 1000 € pour enlever trois branches restantes. C’est ça la notion de classe de nos jours : les  riches pavillonnaires contre les pauvres copropriétaires !

 

 Je me rends donc sur le lieu pour observer  la cata et constate que le jardin est débordant d’arbres de toutes sortes... genre, si c’est lui qui les plante, ça va, mais si c’est les autres, ça le dérange ! Je sonne au pav mais bien entendu personne ne répond ! J’envisage donc de lui téléphoner pour savoir  ses intentions, car si c’est pour intervenir deux fois par an, autant arracher cet arbre qui défrise ce monsieur. Et vive l’écologie !


Les Bidochons de Binet: A lire absolument!
 

Ensuite, je passe récupérer ma voiture garée loin dans le parking car c’était la dernière place restante.
 En effet, en rentrant après une certaine heure, de moins en moins tardive, il nous faut tourner un certain temps pour pouvoir se garer. Ce qui me semble aberrant dans un quartier de banlieue totalement mort !

A peine étais-je devant mon véhicule que la fenêtre d’à côté s’ouvrit pour laisser apparaître le gueulard le plus flamboyant de l’immeuble. Jusque là, j’avais eu la chance d’être dans ses petits papiers. Mais cette fois-ci, je dépassai les bornes. Eh oui ! J’avais un peu serré de près son automobile et Ce Sieur avait ramé pour sortir de son emplacement ! J’eus beau tenter de lui expliquer que j’avais fait au mieux car il n’y avait que très peu de marche de manœuvre entre le tournant à l’arrière et la bagnole de devant, ce charmant septuagénaire commença à s’exciter comme une puce et m’informa que la prochaine fois, il casserait ma voiture ! Sur ce, je lui répondis que justement je venais de faire une démarche pour qu’il paiya moins de charges et que, finalement, j’allais peut-être laisser tomber afin qu’il vît  mieux ainsi où se situaient les vrais problèmes.


Ma réplique n’aboutit qu’à augmenter sa colère chronique et devant les insultes qu’il était sur le point de me déverser, je regagnai mes pénates, non sans constater que ma carriole se portait de plus en plus mal depuis que mon super mécano ne répondait plus à ma confiance invétérée !


 

Ce qui acheva de m’accabler...

P-S: J'ai communiqué à l'instant par téléphone avec le voisin gêné par l'arbre et à mon grand étonnnement, j'ai réussi à le calmer après trois quarts d'heure de débat. A moi d'assurer pour trouver une solution "à l'amiable".

Entre temps, des mecs couraient à travers la résidence en s'agressant verbalement. J'espère qu'ils ne faisaient que la traverser !




C'est beau la vie dans la ZONE ! Car nous n'avons pas tous le choix...

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:08

 

Je fais suivre une pétition qui m'a été transmise par Liane-a2.

Apparemment, le métier de gynécologue est en nette perte de vitesse.

Est-ce parce que les toubibs ne souhaitent plus être dérangés pour des accouchements difficiles ou parce qu'ils en auraient marre de voir des culs et de ne plus désirer leur femme le soir?

En tout cas, ceux qui sont encore actifs ne se gênent pas pour nous faire payer un maximum leurs services! Et il paraît que j'ai "la chance" d'en consulter un qui n'abuse pas.

 En cette période proche de Noël, il semble que nous devrons investir de plus en plus si nous souhaitons consommer du Foie Gras et du Champagne, car la rareté ferait la valeur.J'ose alors espérer qu'il n'en sera pas de même pour les gynécologues!

Si vous souhaitez signer une pétition pour leur retour en grand nombre, ne vous gênez pas.! 

http://www.cdgm.org/

 

 

 

 

Source: http://mondoloni.centerblog.net/

 

 

D'autre part, il paraîtrait que les psychiatres auraient les mêmes problèmes.

Mais sur ce coup, je me demande vraiment si ce n'est pas leur compétence qui serait remise en cause!

Enfin, à chacun(e) de voir...

 

 

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 19:51


RETENTION DE SURETE


 
Le sujet est très actuel : Voir sur Marianne2.

 


Après avoir lu cet article, je m’interroge deux fois plus qu'auparavant.

Philippe Bilger est considéré comme un homme de droite, ce qui est loin d’être une exception chez les magistrats. Toutefois, il semble se poser des questions puisque-il a créé un blog destiné à recueillir l’opinion des citoyens. Tout dépend de ce qu’il souhaite en faire...

 

http://www.philippebilger.com/blog/

 

Je dois dire que le langage de ce Monsieur me semble assez obscur et qu’il m’aura fallu trois lectures pour comprendre où il voulait en venir...enfin, dans les nuances.

 

 

 

Mais je note :

...« quelle que soit la tonalité brillante ou médiocre de leurs rapports, la qualité de leurs prestations orales, ils deviennent étonnamment, qu'ils le veuillent ou non, des alliés de l'accusation. Celle-ci se nourrit de ce qu'ils disent ou ont écrit, de ce qu'ils refusent de dire ou ont obscurément écrit. »

 

Je suis sur ce point de vue totalement partie prenante. Pour avoir assisté à un procès d’Assises dans lequel je me situais du côté de la partie civile, j’ai été étonnée de l’importance que l’on donnait aux considérations des experts psychiatres face à la réalité des faits. Cependant, j’ai cru observer des conclusions contradictoires en ce qui concernait « le criminel ». Mais in fine, la cour a seulement tenu du compte de ce qui « l’arrangeait » afin de condamner un agresseur qui possédait tous les critères (ethniques et socio-culturels)pour être gravement condamné. Dans la mesure où je le souhaitais, je ne devrais pas me permettre de critiquer ni d’analyser ce jugement. Je reste toutefois convaincue qu’il en aurait été tout autrement si l’accusé avait été blanc-blond et issu de la bonne bourgeoisie française. Et je parle en connaissance de cause puisque j’ai aussi connu le même genre de « cas » avec un accusé « très français de souche » qui n'a pas été condamné.

D’autre part, j’ai connu un multirécividiste – vols et braquages divers et variés – qui avait été l’objet de nombreuses expertises. Et cela le faisait marrer de voir comme les experts psychiatres étaient partagés : Responsable ou pas ? Cela dépendait de la personnalité du psy. Quelle valeur juridique accorder alors à ce type d’expertise qui semble de plus en plus orienter les condamnations ? Il paraît qu'une expertise psychiatrique nécessite au moins SEPT heures d'entretien. Or, jamais cette contrainte n'est appliquée.

 

Je vous livre alors quelques mots de ACT-UP, bien plus clairs sur les intentions et les résultats.

 

« Si les médecins devaient devenir des agents pénitentiaires, cela aurait pour conséquence néfaste d’accroître la défiance du patient détenu envers son médecin. Ce projet de loi est donc incompatible avec une prise en charge médicale satisfaisante, dans un contexte où l’accès aux soins est déjà loin d’être équivalent avec le milieu libre, comme le préconise pourtant la loi de 1994 »

 

Ce serait effectivement une aberration de demander aux médecins de prison ce que l’on demande aux experts. Leurs motivations sont très différentes.

Devenir expert psychiatre est le résultat d’une demande personnelle et revêt pour moi une forme de certitude en la psychiatrie, voire de toute-puissance fort inquiétante. En revanche, choisir d’être psychiatre en milieu carcéral me semble bien plus largement entrer dans l’ordre du sacerdoce.

Alors, si nous demandions aux quelques psys courageux de devenir les instruments de la Justice, il est évident que les motivations ne seraient plus les mêmes et les personnes non plus.

Ce projet de loi sur la rétention de sûreté me paraît correspondre au pire que nous pourrions imaginer.

Pour rester positive, je propose non seulement que nous nous insurgions contre cette idée démoniaque de Sarkozy, mais encore que nous demandions une réelle hausse des effectifs des médecins de prison, toutes catégories confondues.



 


Sur le site du Nouvel Obs : La psychiatrisation de la justice est-elle une évolution heureuse ou une dérive dangereuse ? 

 

 « Par ailleurs, les individus concernés par la rétention de sûreté ont été condamnés par la justice, donc ils ne sont pas dans une situation d'irresponsabilité pénale. Ils seraient assez normaux pour être condamnés, mais trop anormaux pour être libérés. Qu'est-ce que c'est que cette catégorie ?
Cela trouve son origine dans une philosophie de la peur. »

 

Je réagis particulièrement à cette réflexion.

Il est probant qu’une absence de logique semble mener le ministère de la justice.

Tous les moyens préconisés par le gouvernement actuel n’ont pour seul but que de réduire le budget alloué aux malades psychiatriques. En prison, ils reviennent moins cher qu’en hôpital. Et la psychiatrie va très mal en ce moment. Alors, que l’on ne nous endorme pas avec des soi-disant progrès sur les prises en charge. A quel public sont-elles réservées ?

De même, en ce qui concerne la prévention des délits mineurs. Que fait-on aujourd’hui pour soutenir les jeunes délinquants qui ne pourront que devenir de vrais dangers après quelques années en taule ?

 

De nombreux sociologues et psychologues se sont penchés sur ces problèmes et je commence à comprendre pourquoi ils ne peuvent vivre de leur travail.

Les pouvoirs s’en foutent de comprendre les erreurs afin que la société évolue. Ils s’imaginent éliminer tous les problèmes en réprimant de plus en plus tous « ceux qui gênent ». Mais bon sang, pourquoi ne comprennent-ils pas que la gestion de « l’anormalité et de la marginalité » est bien plus complexe que leur pensée primaire ?

 

La technologie évolue, la consommation semble être le premier sujet d’inquiétude. Mais l’humanité, que devient-elle ? Pas un poil de progrès depuis l’antiquité ? Qui en est fier ?


Sur la folie en prison suivre ce lien.

Puis...

 
SIGNER LA PETITION :

 

 http://www.pratiquesdelafolie.org/phpPetitions/index.php?petition=2

 

Lire Article 1

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 19:25


Lors d'une petite fête à laquelle j'avais invité un ami de mon ami que je ne connaissais pas, j'ai découvert ce qu'était une Faluche, béret symbolique des étudiants en médecine.

Une autre toubib était présente et elle se moqua presque de moi devant mon ignorance...Sauf qu'elle fut grandement étonnée quand elle vit la Faluche de Von Drake  (Long à charger, mais la musique vaut le dérangement !)
Je vous envoie donc les photos que j'ai prises et quelque liens sur le sujet.

LE HEROS DE L'HISTOIRE:


Et ses explications visuelles:








 

Pour ceux qui souhaitent des explications détaillées, voir sur le blog de Von Drake  et pour plus de renseignements sur la Faluche, voir les sites si-dessous:

http://florent.jault.free.fr/
http://affinitiz.com/member/tdou/
http://affinitiz.mobi/member/tdou/



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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 18:02

 

 

Certains d’entre vous vont encore penser que je suis naïve, mais je suis encore surprise de l’incompétence, voire de l’indifférence, de certaines administrations françaises qui ont le devoir de limiter – et je dirais même d’éradiquer – certains abus et dérives des personnes qui profitent un maximum de la faiblesse des enfants, des vieux et des adultes en état de fragilité psychique.

A qui rapportent ces lacunes et ces omissions ?

 

Je m’explique.

 

Je regarde un documentaire sur les conditions indignes dans lesquelles survivent les « vieux » placés en maisons de retraite.

 

http://programmes.france3.fr/documentaires/index-fr.php?page=documentaires-archives-articles-detailles3&id_article=315

 

Je suis au départ très choquée par la maltraitance qu’ils subissent et me demande à qui je m’adresserais si l’un de mes parents se retrouvait placé dans de telles conditions.

J’entends même à un moment – tard dans la nuit – qu’une femme âgée avait été découverte le corps envahi de fourmis...Je pousse un cri et du coup, cela me réveille et je tiens le coup jusqu’à la fin du reportage.

J’entends alors que certains enfants de ces personnes en fin de vie luttent et agissent au quotidien. Soit ils interviennent directement sur les lieux en parant aux carences de soins sur leurs proches...et sur ceux qui les entourent. Soit, en plus de l’aide pratique et affective qu’ils apportent à leur parent « interné », ils prennent le courage de monter un dossier afin de porter plainte sur ces carences de soins très souvent constatées dans les maisons de retraite. Cette attitude m’a semblé rare et revêt pour moi une preuve d’amour entre les personnes directement concernées. Tout le monde ne peut agir ainsi car, malheureusement, la relation parent enfant n’est pas toujours idyllique de par le passé et reste souvent empreinte de conflits qui interdisent toute protection et tout soutien de la descendance sur l’ancêtre.

 

Quel que soit le cas, l’on pourrait croire que la DASS, conçue pour veiller aux risques sanitaires et sociaux, va intervenir en cas de litige.

Pour voir les objectifs de la DASS :

http://www.cg38.fr/uploads/Document/WEB_CHEMIN_14674_1115907704.PDF


Hé bien non. La DASS, dans ce documentaire, refuse de répondre aux questions essentielles sur son absence d’intervention dans les maisons de retraite où sont signalées de nombreuses lacunes ou dérives.

Le pourquoi et le comment demeurent troubles.

Les directeurs(trices) de ces « asiles » récupèrent pas mal de fric en limitant les effectifs de personnel en dessous du minimum. Si la DASS n’intervient pas, cela signifierait-il que les « pots de vin » soient suffisants à faire cesser toute enquête ? Je n’accuse personne directement car je n’ai aucune preuve, mais je me pose tout de même la question.

 




Je passe ensuite à un documentaire sur les sectes.

http://info.france2.fr/complement-denquete/emissions/41774059-fr.php

 

J’avais enregistré cette émission de crainte de m’endormir avant la fin, car, c’est bien connu, SUR LA TELEVISION FRANCAISE, TOUT CE QUI PEUT INSTRUIRE OU QUESTIONNER N’EST DIFFUSE QUE DURANT LA NUIT  car il faut absolument empêcher la masse de réfléchir. On ne sait jamais, si tout à coup, le peuple en avait ras le bol de se faire avoir et se mettait à penser...Les risques seraient graves...

J’en reviens à mon sujet.

Dans ce osé sur les sectes, je remarque à nouveau que l’on demande à plusieurs institutions officielles de se mouiller.

L’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) doit intervenir. Quand on voit qu’un très jeune enfant est mort car les parents, sous influence, ont choisi de ne pas le faire opérer du cœur. On s’étonne alors que cela ne dérange pas grand monde. Il a tout de même fallu plus de trois mois pour l’achever ! Et personne ne s’en est ému car l’isolement en autarcie de la majorité des sectes ne facilite effectivement pas la recherche d’informations. Cela dit, si la naissance des enfants est déclarée à l’Etat Civil, je ne vois pas ce qui empêche l’ASE de suivre le parcours de ces futures victimes d’un pouvoir encore plus destructeur que celui de l’Etat.

C’est parce que ces actes ont été dénoncés par d’anciens adeptes de la secte que la famille de ce bébé mort par manque de soins est passée en justice et a écopé de 12 ans de réclusion. Mais combien de victimes restent-elles oubliées ?

Dans un registre moins violent, mais tout aussi important, j’ai été frappée par l’absence gouvernementale en ce qui concerne l’instruction et l’éducation intellectuelle.

Les cours sont faits pour tous les enfants de la communauté sans contrôle aucun alors que les familles qui, dans la vie ordinaire, souhaitent enseigner à leurs enfants sont régulièrement inspectées par un représentant de l’Education Nationale. Apparemment, l’idée du groupe n’entrerait-elle pas dans les textes officiels ? Cela permettrait  toutes les dérives communautaires comme celle pratiquées par les islamistes, autres gourous sectaires mal « contenus ».

 D’autre part, dans cet excellent documentaire, quand l’ASE est contactée, elle semble ignorer le moindre problème éducatif sur les enfants de cette secte et renvoie la responsabilité à l’Education Nationale qui prétend n’avoir été alertée par personne ! Normal, puisque tout est fondée sur la domiciliation. Et ces enfants étant, si je puis dire, résidents dans un « No man’s land », où seraient-ils répertoriés ?

Quand je pense que l’on vient de nous parler d’un fichier EDVIGE, je ne vois pas très bien les critères d’enregistrement.

Les personnes résidant dans des sectes seraient-elles plus protégées que les jeunes délinquants ayant piqué un scooter ?

Effectivement, ils donnent tout leur fric à la secte...et de nombreux magouilleurs doivent en profiter. Alors qu’un petit zonard qui dealote parce qu’il ne peut trouver de boulot autre que de ramasser la merde, mérite vraiment d’être puni à vie !

Les sectes auraient-elle au final un rapport direct avec les instances politiques autorisées ?

Les magouilles rentables seraient-elle systématiquement élucidées en rapport avec les petits arrangements quotidiens de ceux qui ne savent pas vraiment comment vivre mieux sans  sortir de la loi ?

 

Et quand je parle de ces différences, je vous affirme que je n’aime pas particulièrement les ratés de la vie qui m’entourent malgré moi...Mais je leur trouve plus de raisons de dériver que ceux, de toutes sortes, qui s’en foutent plein les fouilles sur le dos des honnêtes gens qui rament comme ils peuvent pour survivre...

 

Alors, sectes, religions ou pouvoir politiques, la différence me semble mineure...

 

Il paraît d’ailleurs que les « Témoins de Jéhovah » bénéficient à ce jour de l’étiquette « religion » alors que ce groupe a longtemps défié la chronique dans la rubrique faits divers.

Le glissement me paraît évident et s’applique à l’usage.


In fine
, je n’ai toujours pas bien cerné la différence entre les sectes et les cultes religieux.

En y ajoutant certaines idéologies aussi redoutables, que nous reste-t-il comme espace de liberté ?

 

 

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 17:12


Emue par ce commentaire que je viens de recevoir à l'un de mes posts sur le Harcèlement à l'Education Nationale , je vous le copie en article car je sais que peu de blogueurs lisent intégralement ou régulièrement les commentaires.

Et un suicide d'instit de plus (6 oct 2008) !

Pauvres gens....
C’est par cette généralité que je veux exprimer ici mon soutien à la pseudo-communauté éducative,  aux proches de cette énième enseignante “suicidée”, et mon affliction à lire certaines réactions de braves mères de famille, convaincues de détenir la science éducative infuse sous prétexte qu’elles ont échoué plusieurs fois à la maternité (et hélas, rarement à cause du même géniteur).
Tout d’abord, pas de faux procès ; je me targue de connaître le sujet, j’ai été instit pendant 15 ans ; mais assistant à la dégradation des conditions de travail, j’ai préféré raccrocher et créer ma propre Société (que du bonheur ! ).
Alors cher(es) membres de ce forum, merci de prendre bonne note des axiomes suivants :
-L’instit est à présent considéré(e) au mieux comme une nounou assermentée, même à bac+5 ; tout ce qui importe aux parents, c’est que l’on garde leurs chérubins 6 à 7h/jour pour qu’ils aient la paix.
-Les collègues de l’instit dépressive se fichent royalement de son état ; aucune solidarité n’existe dans ce métier, par ailleurs désespérément féminin ; pour tout un chacun, un enseignant qui déprime, c’est de sa faute, car il ne sait pas tenir sa classe ! Comme la hiérarchie étouffe systématiquement tout problème, ses “collègues” se détourneront logiquement du dépressif, par crainte de contagion et d’être mal vus par leur pseudo-hiérarchie. Une enseignante qui se suicide, c’est donc quelque part une sélection naturelle qui s’opère...
-La hiérarchie pratique à tout va la politique du “tout va bien” ; surtout aucune vague ne doit venir troubler le bien être de ces planqués imbus de leur titre ridiculo-ronflant d’inspecteur ; la plupart du temps, ces bonnes gens n’ont d’ailleurs jamais enseigné de leur vie ; amis enseignants, n’attendez aucun soutien de ces hypocrites, qui seront plus à même de prêter l’oreille aux récriminations d’une parent d’élève alcoolique plutôt qu’à vos propres problèmes ; si vous la ramenez trop, une petite gueulante style adjudant-chef vous rappellera très vite votre rang : vos inspecteurs savent hélas à quel public ils s’adressent : une majorité de mères de famille, frileuses et timorées qui “ne veulent pas d’histoires” et qui admettront que si elles vont à l’école en dégobillant le matin, c’est qu’elles n’ont pas les capacités pédagogiques pour tenir une classe...

Alors mes messages seront les suivants :
* Jeunes illuminé(e)s qui voulez enseigner, redescendez sur terre ; tout le monde se fiche de la mission divine que vous vous êtes auto-confiée ; ne regardez pas que le côté fonctionnaire-sécurité-emloi et les vacances : non seulement en terme de reconnaissance sociale, vous accéderez péniblement à un vague statut de sous-aide adjoint à l’apprentie animatrice de 2ème classe, mais de plus, un enseignant ça ne gagne guère plus que le smic, quand aux vacances, comptez que vous en consommerez la moitié à vous refaire une santé mentale et physique avant d’en avoir la jouissance véritable ; je vous assure que depuis que j’ai quitté ce milieu infâme, les journées défilent à toute allure, et pas une seule fois les 15 jrs de Noël ou de pâques de me font défaut.
* enseignants en activité : de grâce, ouvrez les yeux  ! les hôpitaux psys sont remplis de vos coreligionnaires ; votre hiérarchie vous méprise, tout comme vos parents d’élèves qui se foutent éperdument de vos diplômes et de vos problèmes en classe. Vos collègues vous lâcheront dès qu’ils sentiront le vent tourner, soucieux de préserver leurs minables prérogatives. S’ils se suicident, bizarrement c’est jamais de la faute à l’EN ! Quand je vois l’émoi qu’avaient suscité les vagues de suicides chez Renault et Peugeot, ou chez les gardiens de la paix, alors qu’aujourd’hui 6 octobre, pas une allusion sur ce suicide d'enseignante au journal télévisé de 13 h, il y a  de quoi se poser des questions...Barrez-vous pendant qu’il est encore temps, ou blindez-vous s’il ne vous reste que quelques années à tirer. Rappelez-vous que dans le privé, les p’tits chefs existent aussi, mais si vous faites preuve d’autant d’abnégation en entreprise que das vos classes, vos qualités (et vos diplômes) ne tarderont pas à être reconnus : montée en grade, prime de fin d’année, participation aux bénefs, comités d’entreprise, épargne d’entreprise, tout cela vous en ignorez tout ; et ne pleurez pas après vos vacances, avec les RTT c’est presque équivalent ; et quel bonheur de partir sur les routes, en villégiature, hors périodes scolaires...Vous m’en direz des nouvelles.
* Inspecteurs, Recteurs et autres pseudos- professionnels de l’éducation : continuez ainsi à régner sur votre valetaille ; d’ici que vos serfs se révoltent, vous aurez accédé à la retraite la plus imméritée qui soit.
* Chères mamans d’élèves ; délaissez votre balai à WC quelques années ; passez votre bac, une licence, puis réussissez le concours de l’IUFM ; ensuite allez enseigner ; vous viendrez après nous expliquer comment doit-on procéder pour concourir à l’épanouissement de votre énième petite merveille.



Ce commentaire pourrait sembler excessif...Cependant, je considère que le milieu des enseignants du Primaire s'est énormément dégradé depuis au moins 10 ans... Rigidité et autosatisfaction sont devenues les maîtresses de l'Instit. Plus l'on parle de travail en équipe, plus les frustrations sont sensibles. Car, à ce jour, l'idée d'équipe revient à exécuter les objectifs de chaque nouveau ministère...Plus de réflexion ni d'expression de l'art de la pédagogie qui me semble bien loin d'être une science, comme le considèrent les pédago-constructivistes qui nous bouffent la vie.
Pour ceux qui souhaitent plus d'infos sur le sujet, voir sur Sauver les Lettres.

Merci Charles !
J'approuve et soutiens totalement tes propos et j'attends encore les quelques personnes qui seraient prêtes à agir contre le harcèlement à l'Education Nationale...

 

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 18:04

 

 


Encore une nouvelle victime de la violence dans les établissements de l’Education Nationale.

Un prof s’est suicidé après une mise en garde à vue à la suite d’une plainte d’un élève. Ce prof aurait donné un coup de poing à son élève, ce qu’il n’a pas reconnu.

 

J’ai pris connaissance de ce « fait divers » par FR.3, le terme de fait divers prouvant déjà le peu d’importance de l’évènement. Certes, dix morts français en Irak, et l’on passe à une catégorie d’information supérieure. Serait-ce parce que le nombre ferait preuve ?

Mais à force de profs morts ou moralement détruits, les faits ne devraient-ils pas franchir une strate dans l’échelle des informations ? Certes, quand la visite du pape tient les médias durant une semaine, on s’aperçoit que l’importance des évènements n’est pas la même pour chacun d’entre nous. Et vous et moi, des citoyens lambda, n’avons aucun pouvoir sur les modes de fonctionnement des médias autorisées.

 

Pour les faits, voir Le Monde, ici . Tous les journaux publient le même compte-rendu. Dans les infos de 13h, je n’en ai pas entendu parler ni par TF1, ni par FR.2.

 

  Je ne me place pas dans une situation manichéenne de type « qui a raison, qui a tort ? ». Puisqu’il semble qu’il n’y ait aucune preuve établie et que tout tient à la parole des deux protagonistes, je ne défendrai pas systématiquement et simplement le comportement de mon collègue.

Sans adhérer entièrement à la cause syndicaliste, je constate que seul le SNES a osé donner une opinion plus circonstanciée.

Ce qui me révolte, c’est l’attitude de la hiérarchie devant ce genre de difficultés générant de graves conflits.

 

 Je constate, une fois de plus, que dès la première accusation, dès le premier soupçon, l’Education Nationale se dégage de toute responsabilité.

En amont, elle ne tient jamais compte des situations de souffrance du personnel en situation de violence ou de souffrance au quotidien et ne lui apporte aucune aide ni aucun soutien.

La hiérarchie se place dans ces cas en position d’agent de la police et de la justice. Et cela me dérange et me choque profondément. En premier lieu, elle colle des menottes au prof incriminé et l’accompagne elle-même chez les flics – de préférence devant les élèves, voire les parents –   sans se poser la moindre question sur l’innocence ou la culpabilité de la personne.

De même que pour les cas de « pédophilie supposée », elle ne ressent pas le besoin d’attendre les résultats d’une enquête plus approfondie. L’essentiel demeurant pour elle, d’ouvrir le parapluie afin de ne jamais être responsable.

 

En général, comme sur cette nouvelle « affaire », elle s’empressera de trouver de « graves problèmes psychologiques familiaux ou métaphysiques » (sic !) au prof qui a craqué. Car l’essentiel est d’affirmer haut et fort que :

« Tout prof qui commet le moindre geste de violence, la plus minime soit-elle, est un être qui était déjà perturbé avant d’entrer dans le merveilleux monde de l’éducation. »

Pour un enseignant qui vient d’entrer dans la carrière – comme dirait Jacques Brel, au sujet de l’armée –  l’on pourrait en effet se poser la question !

Mais quand on voit de plus en plus de collègues qui « pètent les plombs » après 25 ou 30 ans de bons et généreux services, il me semble que l’Education Nationale pourrait finir par se poser la question de la souffrance au travail et des moyens apportés pour la gérer.

On commence à en parler dans le privé... Mais quand allons-nous pouvoir mettre en cause l’administration ?

Car, in fine  , le prof est toujours seul...



Voir ici, et d'autres belles oeuvres link

Autres articles sur le même thème:

HARCELEMENT A L'EDUCATION NATIONALE 

GIFLES ET AUTRES REACTIONS SURPRENANTES (1) 

GIFLES ET AUTRES REACTIONS SURPRENANTES(2) 

L'ECOLE DE LA VIOLENCE 

GARDE A VUE POUR UN PROF QUI A GIFLE UN ELEVE

HARCELEMENT MORAL ET DISCRIMINATION HOMOPHOBE(1)


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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 17:33


Afin de montrer à certains hommes qui visitent mon blog que je ne pense pas seulement du bien des femmes...

Il me revenait hier à l'esprit une réaction féminine qui m'a vraiment choquée.
Invitée chez l'amie d'une amie prénommée Sylviane - et qui n'est jamais devenue une de mes amies! - nous commençons à parler "des petits jeunes" qui circulent la nuit dans certaines cités de banlieue. Après avoir critiqué certaines attitudes un tantinet "destroy" vis-à-vis des voisins qui ne leur conviennent pas, nous passons, sans délicatesse, à leurs comportements envers les nanas qu'ils côtoient.

Mon profil, si vous venez souvent sur mon blog, vous devez commencer à le connaître. J'ajoute que ma fille et moi avons été victimes d'agressions de deux genres différents...D'autre part, j'ai connu, là où je réside, des gamines qui ont été confrontées à la situation, sans que je puisse savoir ce qui leur était réellement arrivé...

Je précise alors le profil de mon interlocutrice.
Habitant dans une cité plus grande que la mienne, S. était mère d'un garçon de 14 ans.

J'oriente la conversation sur les rapports amoureux des djeun's, et nous arrivons vite fait sur les tournantes .

En bonne éducatrice que je suis, je commence par m'insurger sur ce terme que je trouve choisi pour minimiser la réalité des faits.
Il est certain que "viol en réunion", c'est moins drôle et plus explicite. Déjà, je dérange. Qu'est-ce qu'elle nous fait celle-là avec sa morale?

En interlude:
 J'avais osé boire au goulot de la bouteille de Coca - car je n'aime pas assez ce cocktail chimique pour le boire au verre,  un goût franchement moins bon que celui du vin ! Une grande partie de l'assistance s'était énervée sur mon manque d'éducation. Mon Dieu, quelle horreur, j'allais leur refiler le SIDA!!!

Devant ma mauvais humeur de plus en plus grandissante, j'entends alors une phrase que je n'oublierai jamais:

" Enfin moi, je demande régulièrement à mon fils s'il met des capotes quand il fait une tournante".


http://www.zeblog.com/blog/uploads/s/suny/enfertournantes.jpg

La poule a protégé son poussin!
Les autres, elle n'en a strictement rien à foutre! Elle ne pense même pas au retour de bâton...Elle ne s'imagine pas que son chérubin puisse lui-même être un jour violé.

Une fois de plus, je reste convaincue que l'inconscience, et j'ose le dire, la connerie, est bien plus dangereuse que la pure psychopathie.
Elle peut générer un très grand nombre de victimes!



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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 18:25

 

Je cauchemarde, j'ai du mal à y croire ! Chaque été plusieurs bébés meurent parce qu'ils sont oubliés dans une voiture. Et quelle voiture ? Celle de leur père!



Source: ici


Sur les deux cas récents, voir vidéo tf1, ici et article libération, ici

 

Je veux bien ne pas paraître misandre, mais je remarque que chaque fois, c'est UN HOMME qui est responsable de ce décès. Je ne pense pas que les hommes soient plus « mauvais » que les femmes, mais leurs ravages par inconscience bat tous les records féminins.

Vous allez me dire que certaines femmes mettent leur bébé dans un congélateur ou dans une poubelle ! Dans ces cas, l'on parle de « déni de grossesse » et nous sommes face à un problème très grave...qui pourrait expliquer la situation...si ce n'est l'excuser. Voir vidéo Les Maternelles,ici.



Création Sol'R

En revanche, L'OUBLI de son bébé me semble d'une gravité extrême.

Comment un être humain, homme ou femme, peut-il OUBLIER son enfant ?

Ca me dépasse...

 Qu'en pensez-vous ?

 

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 19:29

 

 

Je me doutais bien que la mort de Chantal Sébire allait provoquer un tollé.

Le parquet de Dijon a ouvert une enquête pour « incitation au suicide ».

 

Pour vous informer, voir sur RUE 89, ici :



Je cauchemarde. Alors que Chantal réclamait la mort pour ne plus souffrir, nous en sommes aujourd'hui à vouloir faire croire qu'elle était sous influence et a été poussée par des êtres maléfiques qui se complairaient dans le culte du suicide.

 

Quand je vous ai parlé de l'émission de M6 sur l'Association Dignitas, j'avais bien prévu les conséquences de cette diffusion d'un documentaire "orienté".

Comme dans toute association, au sein de l'ADMD, les prises de position se sont accentuées.

L'avocat de Chantal, Me Gilles Antonowicz  a préféré démissionner alors que Claude Hury a, elle, soutenu Dignitas,voir ici.

  

Toujours une question d'extrêmes.

En tant que militante de l'ADMD, je ne me place pas dans ces polarités.

Mais je reste convaincue qu'il est nécessaire d'obtenir un moyen de mettre fin à des douleurs insupportables ou à une « vie végétative » si la personne le désire.

Je ne me prononce pas aujourd'hui sur la réaction de Me Antonowicz, mais je me demande tout de même si ce n'est pas la crainte d'être mis au pilori qui a motivé son choix.



 


Je pense qu'une fois de plus, dans « l'affaire Chantal Sébire », les acteurs impliqués préfèrent fuir leurs responsabilités, voire subir les pressions gouvernementales, plutôt que prendre des risques susceptibles de nuire à leur vie politique ou professionnelle.

A l'Ouest, rien de nouveau!


Autres articles sur ce sujet:

MOURIR DANS LA DIGNITE : INTOX NEGATIVE 
DROIT DE MOURIR AU LUXEMBOURG 
DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITE 
DU DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITE(1)
DU DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITE(2) 
DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITE (3)   
NON - DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITE(4) 

 

 

 

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