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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 16:39

 

Je diffuse cette vidéo que je trouve de très bonne qualité.

Elle aurait déjà été censurée sur un autre site m'annonce "Zone d'hombres"

Je m'empresse alors de vous la montrer via "You Tube".

Il est certain que les comportements de nombreux représentants de l'Eglise doivent déranger plus violemment lors de ce week-end de Pâques!


 


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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 18:57

Même si en France la médecine n'est pas au plus haut niveau sur la gestion de la douleur, il existe des pays où tout est bien pire. Comment peut-on accepter que des  enfants subissent des amputations sans la moindre anesthésie?
Alors, pensez à ce sujet qui peut un jour vous concerner directement et  signez la pétition, sans oublier d'y écrire un commentaire.

http://www.ipetitions.com/petition/arretonsladouleur/


AMPUTATIONS HAITI

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 20:59


J'ai enfin trouvé le moyen de vous faire partager le diaporama fait par Masaru Emoto  sur les influences environnementales que l'eau serait capable d'enregistrer. Lol!


Voir sur le sujet l'un de mes anciens articles, ici.

Au départ, les images sont "si belles" que tout le monde peut y être sensible.

Ensuite, l'on se demande dans quelle mesure les notions de bien et de mal ne seraient pas un tantinet manichéennes.

Enfin, on a envie de vérifier les preuves scientifiques apportées au  document.

Le pire de l'histoire est que j'ai rencontré des hommes et des femmes qui y croyaient! Et qui étaient ravis d'avoir donné leur pognon à cet abuseur des esprits faibles.


Après, l'on se demande pourquoi les les politocards les plus nuls sont élus? De la croyance religieuse, en passant par l'ésotérisme jusqu'aux belles promesses politiques, c'est parce que les hommes et les femmes ont d'abord besoin d'être rassurés qu'ils se fient à n'importe quelle croyance portée par des enfoirés qui ne reculent devant rien pour assumer leur besoin de pouvoir et d'argent!

 
eau
par Alice


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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 19:48

Non, ce n'est pas un scoop, la violence dans le primaire existe depuis fort longtemps.

J'élargirai juste le champ des acteurs de violences en tous genres. Les élèves sans repères éducatifs créent un climat de malaise au quotidien. Ceux qui estiment ne pas avoir été entendus comme ils le devaient font ensuite intervenir les familles qui en remettent une couche. Si l'enseignant commence à craquer ou à se plaindre, on lui balance la hiérarchie qui termine de le déconsidérer et lui propose de se recycler pour incompétence flagrante. Forts de conseils inapplicables sur le terrain, les inspecteurs et conseillers ont été les premiers à sortir des classes afin de n'avoir plus à supporter une ambiance si lourde et épuisante. Je suis ravie d'avoir appris que 27% des profs souhaitent aller respirer ailleurs qu'à l 'Education Nationale. Que ceux qui les jalousent pour leur soi-disant privilèges s'empressent de prendre leur place avant que les élèves et l'administration ne soient livrés à eux-mêmes.

Peut-être un jour les pédagogogues sauront-ils tenir compte des méthodes utilsiées en Finlande et les politocards leur en donner les moyens?

D'ailleurs, le film: "La Journée de la Jupe" n'est-il pas aujourd'hui le fantasme de tous ces enseignants épuisés et dégoûtés?

                      
                           * * *

Source: Blog de l'Orientation

                    
                                                                 * * *                                

Lire l'article de Marianne 2:

Sécurité : dans le primaire aussi...

Anna Topaloff - Marianne | Samedi 13 Février 2010 à 05:01 | Lu 6080 fois

Les agressions à l'école se multiplient, contre les profs et entre les élèves. Une violence scolaire qui commence dès l'école primaire.


Sécurité : dans le primaire aussi...
«A 10 ans, certains élèves se comportent déjà comme des petits durs, assure Erika, institutrice dans une banlieue parisienne plutôt tranquille. Ils contestent tout, jurent comme des rappeurs et crachent par terre pour marquer leur désapprobation ». Cette année, elle a un de ces « pré-ado » dans sa classe de CM2. Elle-même ne craint pas spécialement d’être agressée par lui. Si elle s’inquiète, c’est surtout pour les autres élèves. Les filles, d’abord, qu’il « reluque en se tripotant l’entrejambe ». Les garçons plus fragiles, ensuite : « depuis la rentrée, j’ai déjà convoqué trois fois ses parents à cause de bagarres dans la cour. Une fois, un CE1 saignait carrément du nez ! »

La violence n’est pas l’apanage du secondaire. A l’école primaire aussi, elle a fait son apparition. En 2009, la sociologue Cécile Carra a d’ailleurs mené une enquête sur cette question dans différentes écoles (1) et le constat est édifiant. 41% des élèves affirment que quelqu’un (camarades ou adultes) a déjà été violent avec lui et ils sont 28% à reconnaître avoir eu un geste violent. C’est le plus souvent dans la cour de récréation que ces violences ont lieu : 72% contre 12% devant l’école, 4% dans les couloirs et  3% dans la salle de classe.
 
Comme dans le cas d’Erika, les instituteurs sont rarement victimes d’agressions physiques : seuls 0,5% des professeurs interrogés déclarent avoir reçu un coup violent. Le cas de cet élève de CM2 qui, à Meaux, a balancé un coup de poing dans la poitrine de son prof, reste exceptionnel. Mais les incivilités, elles, sont plus fréquentes. Médecin-chef à La Verrière, clinique spécialisée dans les troubles psychiatriques des enseignants, Christophe Lermuzeau l’a constaté : « l’âge des élèves commettant des incivilités (chahut, manque de respect et contestation de l’autorité) a baissé. Il y a quelques années, il était exceptionnel qu’un instituteur s’en plaigne. Aujourd’hui, en consultation, je l’entends régulièrement ». Ainsi, Erika raconte que le « petit dur » de sa classe exprime avec violence son refus de se plier aux règles collectives : un jour qu’elle menaçait de le punir s’il ne se taisait pas, il l’a « regardé droit dans les yeux en disant, « toi, tu me fais pas peur » ».

Des violences psychologiques qui peuvent être épuisantes pour les professeurs, peu préparés à de telles situations. Professeur de Français au collège et auteur d’une grande enquête sur les violences faites aux enseignants, Véronique Bouzou a, cette année, des élèves de 6ème qui se vantent « d’avoir fait pleurer la maîtresse ». Qui doit se demander comment elle en est arrivée là et qui fait sans doute partie des 27% d’enseignants qui songent sérieusement à quitter l’Education Nationale…

(1)    Violences à l’école primaire, Presses Universitaires de France
(2)    Ces profs qu’on assassine, éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2009

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 21:54

Toujours débordée, je vous transfère un article de Marianne 2.

Jamel Debouze n'est pas pour  un modèle mais au moins il sait de quoi il parle...et pas si bête!

Identité nationale: Jamel Debbouze parle, et fait jaser les Mariannautes

Marianne2 | Dimanche 31 Janvier 2010 à 15:28 | Lu 23743 fois

Plus de 1000 commentaires: c'est ce qu'a généré l'article très critique de Philippe Bilger sur les récentes saillies de Jamel Debbouze au sujet de l'identité nationale.


La chronique que notre blogueur associé Philippe Bilger a consacrée jeudi dernier à Jamel Debbouze a été commentée plus de 1000 fois. Il faut dire qu'elle portait à la fois sur un thème cher aux Mariannautes, le débat sur l'identité nationale, et un sujet qu'affectionnent les Internautes en général, l'icônique comique Jamel Debbouze.

En décembre dernier, déjà, l'humoriste préféré des Français avait émis les plus grandes réserves, comme on dit, au sujet du débat lancé par Eric Besson. «Je comprends parfaitement la logique politicienne du débat à l’approche des régionales. La droite resserre l’étau pour draguer un certain électorat. A l’heure où les gens crèvent la dalle, je trouve ce débat inutile et dangereux», avait-il déclaré dans une interview au Journal du dimanche. Jusque là, rien que de très banal: «il y a la faim dans le monde et on se lance dans de faux débats, c'est vraiment trop nul» est un discours éprouvé de longue date par les artistes. Jamel Debbouze nous avait habitués à mieux. Mais pas à pire.

C'est pourtant ce qu'il a fait la semaine dernière, sur France Info, puis au cours d'un entretien filmé avec le Parisien.fr (voir la vidéo ci-dessus), en déclarant que «[la burqa] n'est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu'est-ce qu'on vient nous faire chier avec ce truc...Encore une fois c'est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens là sont des racistes! ». Des propos qui ont immédiatement déclenché la polémique recherchée. Un débat parfaitement binaire, où s'affrontent d'un côté ceux qui ne supportent pas qu'on s'en prenne à Jamel Debbouze, une star aussi intouchable que Zidane et considèrent qu'il parle d'or, et de l'autre ceux qui estiment que les vedettes feraient parfois mieux de fermer leur bec. Philippe Bilger est de ceux-là. Autant dire tout de suite que ce ne sont pas les plus nombreux.

D'où cette avalanche de commentaires qu'il serait inutile de chercher à résumer. Le commentaire de Citoyen est cependant assez représentatif: «M. Bilger m'avait habitué à une justesse des écrits et le voilà qu'il succombe (lui aussi) à la surenchère médiatique sur le dos de "l'étranger". Je n'ose pas imaginer un seul instant, qu'un homme aussi intelligent que lui, n'ait pas prévu l'avalanche de mots de haine, d'insultes, de préjugés, de paranoïa...à l'égard des musulmans de France.
M. Debbouze a le droit de penser ce qu'il veut et de l'exprimer et si l'on n'est pas d'accord, on a le droit aussi de le dire sans amalgame et sans insulte. Il est né en France, de parents nés à l'étranger (c'est d'ailleurs le cas de beaucoup de Français...vous ne pensez pas ?). Tout lien avec ses origines est du racisme et toute allusion à son handicap l'est aussi.
»

Jeanne, quant à elle, résume bien le point de vue adverse, et les questions que se posent les Mariannautes sur la différence de traitement médiatique entre les provocations de Jamel et celles de Georges Frêche: «Je rejoins les propos de M. Bilger qui ne sont pas partagés par beaucoup semble-t-il, (s'il en fallait une preuve, on peut s'exprimer librement en France) mais ce qui me surprend, à l'heure des "buzz" permanents dans les médias, c'est que les propos du pauvre Debbouze, qui m'ont quand même semblé violents, n'aient pas été repris par ces mêmes médias (voir Frêche, qui soit dit en passant ne m'a jamais paru très catholique, par exemple). Pourquoi ?»

Mais l'essentiel des commentaires est en réalité un vaste débat entre Mariannautes. Sur l'islam, la burqa, l'immigration, la religion, la France, ce qu'est être français. Bref, un débat sur… l'identité nationale.



MOT-CLÉS : besson, bilger, burqa, debbouze, identité nationale, mariannaute
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 20:15

Voici une émission d'information et de débat qui me séduit.
Les journalistes en présence sont issus de la presse écrite de tous bords.
L'humour y règne malgré le sérieux des sujets.
Si vous avez accès à la TNT, ne la manquez pas:Tous les vendredis sur Paris Première.
L'émission est présentée par Géraldine Muhlmann, qui tout en étant jolie est très loin d'être la dernière des connes!

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CACTUS, sur Paris Première.



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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 22:46


Et, sur ma lancée, en cadeau gratuit pour ce soir, un article de Marianne.

Exclusif: un prof puni pour avoir signé la pétition sur l'histoire?

Jacques Sapir - Economiste | Mercredi 16 Décembre 2009 à 07:01 | Lu 14945 fois

Eric Godelier faisait partie d'un groupe d'experts chargés de faire des propositions de réforme pour les enseignements d'économie et de gestion auprès du ministère de l'Education nationale. Jusqu'à ce qu'il signe la pétition contre la suppression des cours d'histoire-géo en terminale S. Son nom a été rayé de la liste sur ordre du ministère! Nous publions la lettre d'Eric Goelier qui raconte sa mésaventure. En attendant les explications du cabinet du Ministre.


Exclusif: un prof puni pour avoir signé la pétition sur l'histoire?
Nous savions que le cabinet du ministre de l’Éducation Nationale pouvait se montrer entêté alors que 69% des Français désavouent la réforme de la classe de Terminale. Nous en découvrons aujourd’hui une autre face. Ce qui vient d’arriver à Éric Godelier, l’un des signataires de la pétition des économistes réclamant le maintien de l’enseignement obligatoire de ces matières en témoigne. Il l’explique dans le texte qui suit.

À l’évidence, il s’agit d’une atteinte au Droit de Pétition, pourtant garanti par la Constitution. Voilà donc le visage de la Démocratie que donne le Ministère. On croyait de telles pratiques révolues en ces temps et dans notre pays.

Le professeur Jean-Christophe Defraigne, qui suit en témoin toute cette affaire depuis la prestigieuse Université de Louvain en Belgique, faisait remarquer que l’on est ici face à une tendance européenne. En Grande-Bretagne, c’est au profit de l’informatique que l’on a supprimé l’Histoire. Il ajoutait aussi :
« Faut-il rappeler au ministre les prix Nobel de chimie allemande qui étaient membres du parti nazi? La science permet de savoir comment faire fonctionner un train, l'histoire de savoir qu'il peut parfois aller à Auschwitz. »

Le ministère doit rétablir au plus tôt, notamment pour les membres de son cabinet, l’enseignement obligatoire de l’Histoire et de la Géographie en classe de Terminale Scientifique!

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 21:57


Je me lance là sur un sujet délicat, celui de l’influence du milieu parental et environnemental sur la consommation de drogues licites et illicites…ce qui ne change rien à l’affaire.

 

Les pouvoirs publics se trouvent sur ce sujet le cul entre deux chaises. L’équation en reviendrait à savoir ce qui rapporte le plus : la consommation ou l’abstinence. Mais vous devez tous être au fait de cette question dont on nous rebat les oreilles à la TV.

Je vais donc passer à quelques détails qui font moins l’objets de débats sur les longueurs d’onde favorites de nos concitoyens.

 

"Codéine pour les petits

Héroïne pour les grands !

Vitamines pour les enfants

Cocaïne dans 20 ans !

Champomy pour les minots

Champagne pour les poivrots !"

 

Je reprends.

 

Les sirops antitussifs contenant de la codéine et de la pholcodine sont depuis des décennies toujours utilisés pour les enfants dès qu’ils se mettent à balancer quelques crachats dans leurs mouchoirs.

Je vous envoie le lien le moins nul :

http://www.med.univ-rennes1.fr/cgi-bin/adm/reponse?prg=5&cod=M14752

 

Sur un autre site, on fait légèrement allusion à des risques de dépendance.

 

« A mon époque », comme disent les gamins,  quand un enfant toussait sans cesse, on lui ingurgitait durant des années ces produits censés le guérir. Aucun diagnostic n’était posé sur l’origine de la toux récurrente. Aujourd’hui, un grand nombre de ces anciens enfants devenus âgés ont pris l’habitude de cette substance euphorisante. Pourquoi alors la société les accuse-t-elle d’être des drogués ? Pourquoi nos gouvernants laissent-ils les médecins libéraux les plus dévoués se débrouiller seuls alors que cette lourde tâche leur est impossible ? Pourquoi laisse-t-on penser qu’un toxico l’est devenu par faiblesse ? Bien sûr, je n’oublierai pas d’omettre l’importance psychologique des origines de la pathologie, mais là n’est pas mon propos.

 

Je pense que l’addiction à un produit est entièrement liée à l’environnement psychosocial de chaque personne.

 

Revenons-en à l’alcool: 


« A mon  époque », les ancêtres versaient dans notre verre un peu d’alcool pour nous prouver que nous étions devenus « grands ». Schnappes au Nord et vin rosé au Sud, bienheureux soient ceux qui ont « bénéficié » de taux d’alcool réduits !

Et encore je fais l’impasse sur l’alcool directement distribué dans le biberon car l’on risquerait de me traiter de rétrograde !


 PUB BIERE


De nos jours, l’industrie du pinard a trouvé plus subtil.

Par ailleurs les « bouilleurs de cru » ont fait, depuis longtemps, leurs vaches grasses de l’opportunité.

 

Les enfants n’absorbent plus l’alcool dès leur plus jeune âge – ce qui leur laisse l’espoir de limiter les tares à venir – mais on leur balance dans la tête l’idée qu’ils « font comme papa-maman » : ils boivent aujourd’hui du « faux » Champagne car ils sont petits…mais en boiront du « vrai" quand ils seront adultes.

L’influence de la pratique pourrait-elle être niée ?

Bonjour l’efficience des pouvoirs publics sur la lutte contre l’alcool !

 

Ce que je tiens à prouver par cet article, c’est, qu’une fois de plus, l’Etat ne considère jamais LA PERSONNE afin de l’aider à vivre mieux, mais qu’il module ses actions EXCLUSIVEMENT sur des questions économiques.

 

Et je n’ai même parlé du tabac.

 

En conclusion, je m’insurge contre les soi-disant campagnes de prévention sur les drogues de toutes sortes. Tant que l’état profitera de tous les produits destructeurs pour l’homme, jamais rien ne sera entrepris pour améliorer la situation.
Le social ne serait-il pas devenu un argument de vente? A quel pouvoirs avons-nous encore le droit d'accéder?
 

Quels qu’en soient mes arguments, j’ai bien conscience de n’avoir rien découvert.

Je vous proposais juste un angle de vue différent.
Avec l'espoir qu'un jour le peuple bouge...enfin!

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 19:48
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La franchise médicale

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Dossier mis à jour le 20 novembre 2008
A partir du 1er janvier 2008, la franchise médicale s’applique sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Elle est plafonnée à 50 euros par an, au total.
Passer le sommaire
Au sommaire du dossier
Qu’est-ce que la franchise médicale ?

 

La franchise est une somme qui est déduite des remboursements effectués par votre caisse d'Assurance Maladie sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires.

La franchise : quels montants ?

Le montant de la franchise est de :

  • 50 centimes d'euro par boîte de médicaments (ou toute autre unité de conditionnement : flacon par exemple) ;
  • 50 centimes d'euro par acte paramédical ;
  • 2 euros par transport sanitaire.
La franchise est plafonnée

Un plafond annuel
Le montant de la franchise est plafonné à 50 euros par an pour l'ensemble des actes ou prestations concernés.

Un plafond journalier
Un plafond journalier a été mis en place pour les actes paramédicaux et les transports sanitaires.
On ne peut pas déduire :

  • plus de 2 euros par jour sur les actes paramédicaux ;
  • plus de 4 euros par jour pour les transports sanitaires.
Qui est concerné ?

Toutes les personnes sont concernées par la franchise sauf :

  • les enfants et les jeunes de moins de 18 ans ;
  • les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (C.M.U.) complémentaire ou de l'Aide médicale de l'Etat (A.M.E.) ;
  • les femmes prises en charge dans le cadre de la maternité (les examens obligatoires et la période d'exonération du 1er jour du 6ème mois de grossesse au 12ème jour après l'accouchement).

Les franchises serviront à financer les investissements consacrés à la lutte contre le cancer, la maladie d'Alzheimer et l'amélioration des soins palliatifs à hauteur de 850 millions d'euros. Un rapport sera présenté tous les ans devant le Parlement pour préciser l'affectation des montants correspondant aux franchises.

Documents à télécharger
Dépliant « Mieux comprendre votre relevé de remboursements »

Mieux comprendre vos remboursements : participation forfaitaire et franchise médicale.

Télécharger le document :Dépliant « Mieux comprendre votre relevé de remboursements » (PDF, 101 Ko)

En pratique

Questions / Réponses

1 - Comment connaître le montant de la franchise qui m’a été prélevée et à quoi cela correspond précisément ?

2 - La franchise peut-elle être prise en charge par les complémentaires santé ?

Rubriques annexesLa participation forfaitaire de 1 euro

Article mis à jour le  6 octobre 2009

Pour préserver notre système de santé, une participation forfaitaire de 1 euro vous est demandée si vous êtes âgé de plus de 18 ans. Elle s'applique pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin, mais également sur vos examens radiologiques ou analyses.

Qui est concerné ?

Vous êtes concerné par la participation forfaitaire de 1 euro si vous avez plus de 18 ans depuis le 1er janvier de cette année.
La participation forfaitaire s'applique quel que soit le médecin consulté, que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Ce qui veut dire que vous êtes concerné même si :

  • vous souffrez d'une affection de longue durée (A.L.D.) ;
  • vous êtes en arrêt maladie ;
  • vous percevez une rente d'incapacité permanente suite à une maladie professionnelle ou à un accident du travail ;
  • vous êtes titulaire d'une pension d'invalidité, vous êtes retraité, etc. ;
  • vous êtes en début de grossesse (c'est-à-dire jusqu'à la fin de votre 5e mois de grossesse), sauf pour les actes médicaux relatifs aux examens obligatoires ; en effet, la participation de 1 euro est supprimée uniquement à partir du premier jour de votre sixième mois de grossesse.

À noter
Le fait d'être titulaire du Revenu minimum d'insertion (R.M.I.) ne dispense pas de la participation de 1 euro. Cependant, si vous percevez le R.M.I., vous pouvez bénéficier de la couverture maladie universelle (C.M.U.C.), qui dispense, quant à elle, de la participation de 1 euro. Renseignez-vous.

Il n'y a pas de participation forfaitaire de 1 euro à régler :

  • pour les consultations des enfants de moins de 18 ans ;
  • à partir du premier jour du 6e mois de grossesse, si vous êtes enceinte, et ce jusqu'à douze jours après la date de votre accouchement ;
  • si vous êtes bénéficiaire de la C.M.U.C. ou de l'Aide médicale de l'État (A.M.E.).
Sur quels actes médicaux s'applique la participation forfaitaire de 1 euro ?

Vous devez verser la participation forfaitaire de 1 euro :

  • pour toute consultation ou acte réalisé par un médecin généraliste ou spécialiste : que vous respectiez le parcours de soins ou non, que la consultation ait lieu à son cabinet, à votre domicile, dans un dispensaire, dans un centre de soins, en consultation ou aux urgences à l'hôpital ;
  • lors d'examens de radiologie ;
  • lors d'analyses de biologie médicale.

Vous ne devez pas verser la participation forfaitaire de 1 euro :

  • chez le chirurgien-dentiste ;
  • pour les soins pratiqués par un masseur-kinésithérapeute ;
  • pour les soins pratiqués par les sages-femmes ou infirmiers ;
  • pour les soins pratiqués par un orthophoniste ou orthoptiste ;
  • dans le cadre d'une intervention chirurgicale, d'une hospitalisation complète d'une ou plusieurs journées à l'hôpital ;
  • pour les actes réalisés dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein.
Plusieurs consultations et/ou actes au cours de la même journée
  • Vous consultez plusieurs médecins différents au cours de la même journée, un seul acte ou consultation étant effectué à chaque fois : la participation forfaitaire de 1 euro est retenue pour chaque consultation ou acte.
  • Vous consultez plusieurs fois le même médecin au cours de la même journée ou vous consultez un médecin qui réalise plusieurs actes au cours d'une même séance : la participation forfaitaire de 1 euro est retenue pour chaque consultation ou acte, dans la limite de 4 euros par jour pour un même professionnel de santé.
    À noter :
    Si plusieurs actes de biologie vous sont prescrits par votre médecin, une participation forfaitaire de 1 euro sera prélevée pour chaque acte de biologie réalisé dans la limite de 4 euros par jour et par laboratoire exécutant. Renseignez vous auprès de votre laboratoire.

Le montant total de la participation forfaitaire est plafonné à 50 euros par année civile (du 1er janvier au 31 décembre) et par personne.

Comment payer la participation forfaitaire de 1 euro ?

La participation forfaitaire est déduite automatiquement du montant de vos remboursements. Elle apparaît en déduction sur les relevés de remboursement que vous adresse votre caisse d'Assurance Maladie.

Exemple
Pour une consultation chez votre médecin traitant généraliste :
La consultation est remboursée à 70 % du tarif de base, qui est de 22 euros, soit 15,40 euros. C'est à ce montant que l'on soustrait la participation forfaitaire de 1 euro. Le montant remboursé par l'Assurance Maladie sera donc de 14,40 euros.

À noter
La participation forfaitaire de 1 euro n'est pas remboursée par les organismes complémentaires de santé dans le cadre de leurs contrats responsables. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre organisme complémentaire.
Si le montant à rembourser par l'Assurance Maladie est inférieur à 1 euro (c'est le cas, par exemple, du remboursement d'une consultation chez un médecin non conventionné), la participation forfaitaire de 1 euro ne sera pas appliquée.

En cas de tiers-payant

Si vous bénéficiez du tiers payant, c'est-à-dire de la dispense d'avance de frais pour la partie de vos dépenses remboursée par l'Assurance Maladie, le montant de la participation de 1 euro dû pour une consultation chez le médecin, un examen radiologique ou une analyse médicale sera déduit d'un remboursement ultérieur quel que soit l'acte remboursé (consultation, acte réalisé par un infirmier, un orthophoniste ....) pour vous-même ou l'un de vos ayants droit.
Votre caisse prélève le solde des montants de la participation forfaitaire d'un euro dû depuis le début de l'année.

Il y aura donc un décalage entre la date de l'acte et le moment où apparaîtra la déduction de la participation forfaitaire sur votre relevé.

Comme pour la franchise médicale, lorsqu'il n'est pas possible de récupérer les montants dus au titre de la participation forfaitaire d'un euro sur des remboursements, la récupération est réalisée sur les indemnités journalières qui vous sont versées.
La participation forfaitaire de 1 euro ne peut être prélevée sur les prestations suivantes : rente accident du travail, capital décès,...

Les relevés de remboursement de soins que votre caisse d'Assurance Maladie vous adresse précisent systématiquement la date et la nature de l'acte auquel se rapporte la participation de 1 euro.


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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 16:02


Cet article m'a été transmis par mon ami l'aquarelliste Gilberto qui l'a trouvé sur le site du Causeur
Pensez à lire tous mes articles sur les "bienfaits" des religions en commençant par la catégorie Société !


Le crucifix aux orties

Faisons une croix sur le passé ! Publié le 08 novembre 2009 à 15h00 • 231 réactions • 


Crucifixion, Elisabeth Frink

Le crucifix dans les salles de classe : perturbant émotionnellement pour les enfants des minorités religieuses ou non-croyantes. C’est le jugement implacable de la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg dans une affaire qui oppose l’Etat italien à l’une de ses ressortissantes d’origine finlandaise. Celle-ci estime que son droit à “une éducation et un enseignement conformes à ses convictions religieuses et philosophiques” pour ses enfants est remis en cause par la présence de crucifix dans les salles de classe. Elle insiste en outre sur la discrimination entre les religions que cette présence instaurerait. La Cour lui a donné raison sur tous ces points, condamnant même l’Italie à verser à la plaignante 5000 euros pour “dommage moral”. L’Italie a fait appel. Perturbation émotionnelle des enfants, violation du libre-choix et discrimination : tel l’antique bouc émissaire en route pour Azazel, voilà le crucifix chargé de tous les crimes de la communauté par cette parfaite incarnation de la morale contemporaine qu’est la CEDH. Mais après tout, n’est-ce pas le sens même du succès planétaire du crucifix – celui qu’on y cloue prend sur lui les fautes de tous ? “Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde.” C’est merveille de constater comme les rites les plus laïcs savent parfois réinterpréter pour notre profit à tous les cultes les plus archaïques. Une fois la Croix chargée de tous les péchés, qui pourrait contester le jugement de la CEDH ? Le gouvernement italien a essayé. Il a expliqué que l’enseignement était bien sûr laïc en Italie et qu’il n’y était pas question pour les profs d’évangéliser en classe. Il précisa encore que dans cette affaire nul ne défendait une antique croyance religieuse, mais bien la culture et des valeurs démocratiques les plus contemporaines qui, selon son défenseur, plongent leurs racines “dans un passé plus lointain, celui du message évangélique. Le message de la croix serait donc un message humaniste, pouvant être lu de manière indépendante de sa dimension religieuse, constitué d’un ensemble de principes et de valeurs formant la base de nos démocraties”. Bref, l’Italie n’hésita pas à mettre en avant d’hypothétiques racines chrétiennes du Bien contemporain ralliant ainsi la religion catholique à la bandiera rosa de la tolérance et du bien-être des petits enfants. Pour justifier la persistance d’une tradition séculaire il faut obligatoirement mobiliser les valeurs les plus au goût du jour. Rien n’y fit. C’est en vain que nos amis transalpins tentèrent de noyer le poisson christique dans la vague de l’intransigeant tolérantisme contemporain. N’est pas admis dans le nouveau Saint des Saints qui veut, à commencer par l’ancien: exit donc le crucifix qui perturbe émotionnellement les enfants, comme il perturbait autrefois les vampires. Il faut dire qu’avec la mode du gothique chez les moins de seize ans, les premiers ressemblent aujourd’hui parfois aux seconds. Ceci expliquant peut-être cela. Mais trêve de plaisanterie et revenons à nos brebis égarées. La Cour rappelle aussi complaisamment que la loi qui prévoit l’exposition d’un crucifix dans les salles de classe italiennes date du concordat de 1929, c’est-à-dire de la période fasciste. Belle reductio ad benitum. Ce que Benito a voulu ne peut être bon. Dans ces conditions, on aura toujours raison de s’opposer au crucifix. La Résistance, même à une loi qui a presque l’âge de ma grand-mère, est à jamais d’actualité, surtout en ces périodes sarko-berlusconiennes. Le problème c’est que cette origine mussolinienne du crucifix dans les salles de classe est elle-même contestée. Le Conseil d’Etat italien notait en 2006, dans le cadre de cette affaire, que “la prescription des crucifix dans les salles de classes” datait non pas du concordat de 1929 mais de la loi Casati, adoptée par un Etat [le Royaume de Sardaigne] qui nourrissait bien peu de sympathie pour l’Eglise catholique », loi qui fut ensuite étendue à toute l’Italie après l’unification. Mais ne pinaillons pas : la cause des enfants, qui est celle de tous les Résistants, mérite bien quelques libertés avec l’exactitude historique. Le plus rassurant est que la décision de la Cour énerve les Italiens. Il existe aujourd’hui dans ce pays un quasi-consensus sur l’apport culturel du christianisme à la modernité italienne (la filiation est plus embarrassante pour le christianisme que pour l’Italie berlusconienne). De quel droit un Tribunal situé à l’étranger s’immisce-t-il dans ce consensus ? La merveilleuse Europe serait-elle cette abstraction idéologico-technocratique qui affirme tranquillement qu’un pays perturbe ses enfants parce qu’un bout de bois est accroché au mur de ses salles de classes ? Le secrétaire d’Etat du Vatican, Tarcisio Bertone, bête noire des “catholiques progressistes” et qui a ce titre ne peut pas être tout à fait mauvais – et ce malgré son attachement à un objet aussi perturbant pour les enfants que le crucifix – a fait de cette décision un commentaire plaisant: “l’Europe du troisième millénaire nous laisse avec les seules citrouilles des fêtes récemment célébrées et a éliminé nos symboles les plus chers”. En tant que catholique, je ne peux que trouver intéressant un monde dans lequel les prélats de l’Eglise catholique en arrivent à stigmatiser sur un ton badin la bêtise officielle. En tenant bien sûr compte du fait que personne ne songe aujourd’hui en Europe à reprendre les persécutions antichrétiennes du début de l’Empire romain, je me prends à penser qu’il va faire bon être catholique dans les années qui viennent. Nous autres catholiques allons enfin goûter au confort de la position minoritaire : la religion d’Etat qui s’impose aujourd’hui en Europe, en rejetant le catholicisme dans les ténèbres extérieures de ce qui “perturbe les enfants” rend un fier service à ceux qui, appartenant encore bêtement à l’ex-majorité catholico-franco-franchouillarde des Français, n’ont jamais eu l’occasion de prendre la pose du maudit ou du proscrit. Grâce à la CEDH, cette discrimination insupportable est sur le point d’être abolie. Il suffira bientôt d’aller à la messe le dimanche pour pouvoir candidater comme tout le monde au statut de minorité opprimée : merci l’Europe ! Un monde intéressant certes, mais aussi un peu effrayant. Mon fils fréquente aujourd’hui l’école publique. Avant les vacances scolaires, il a activement préparé Halloween. C’était très drôle tous ces monstres et citrouilles que l’on dessinait et affichait au mur que nul crucifix n’entachait. Et c’est tant mieux, nous sommes en France, et il n’y aucune raison de remettre en cause la stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat qui s’est imposée il y a plus d’un siècle, au corps défendant de l’Eglise. Mais en écoutant Mgr Bertone, j’ai repensé à ces citrouilles évidées, posées là, avec leurs yeux triangulaires et inquiétants, tristes fenêtres donnant sur le rien de l’absence d’âme. Et j’y ai vu pour finir le symbole parfait de ce que sera la tête de nos enfants une fois que l’institution toute entière se sera convertie à ce culte de l’égalité de traitement de toutes les cultures et toutes les croyances. Lorsqu’il ne sera plus question de rien distinguer, pour ne plus offenser personne.

Mots-clés : Religion. L'auteur Florentin Piffard est modernologue.

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