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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 23:00

 

J'en ai vraiment ras le bol des machos de la bouse et du Sud qui fleurissent un peu partout et surtout ceux qui bossent dans le bâtiment! Entre les sagouins sacageurs et les flemmards qui ne finissent rien, je n'en peux plus des ouvriers qui retapent ma maison. Sans parler de leurs patron(ne)s qui sont toujours souriants quand on signe un devis-contrat et jouent l'Arlésienne quand il faut  récupérer  les bourdes et les sacages de leurs employés très rapides, trop rapides, si rapides qu'il leur est impossible de faire un travail correct!

Tout le monde court après le fric en se foulant le moins possible et la consommatricd est sans cesse pris pour un gogo. Après les attaques en justice, longues et aléatoires, je prendrais bien ma kalachnikov pour tirer dans le tas.

 Et  ces bourins, après leur semaine de boulot, s'en vont teufer en s'enfilant alcool et (ou) défonces en tous genres puis vous harcèlent au téléphone ou dès que vous  mettez le nez dehors. Avec une élégance dans les termes et dans les gestes qui ferait fuir un mammouth puis sont surpris que vous ne cédiez pas à leurs avances, quand ils ne vous ont pas obligée à vous battre. Ils vous promettent de vous aider moyennant une partie de cul, puis vous posent des lapins, à défaut de les choper à la chasse car pour bien viser il faut avoir l'oeil clair.

 

MACHOS PRIMAIRES

 

Alors pour vous détendre vous restez chez vous et surfez sur les sites de rencontres... où vous retrouvez les mêmes, avec les fôtes d'aurthografe! De plus ils sont pressés et chatent en vous posant des questions dont ils auraient pu lire les réponses sur votre profil. Mais ils ne savent pas plus lire qu'écouter. Des vieux schnocks qui se prennent pour des lumières ou des gigolos qui pensent que vous allez raquer pour leur belle gueule et leur gonflette. Ça, pour gonfler, ils vous gonflent. En fait ils sont tous tellement lourds qu'ils finissent par vous rendre frigide. Remarquez, ça repose d'avoir le taux d'hormones qui baisse. Pas la peine de les gaspiller! Surtout qu'ils faut rattraper les dégâts qu'ils ont semé dans votre maison car pas question de cadeau quand ils pètent la moitié de ce qu'ils touchent.

 

MACHO GUERRIER


"L'Amour est dans le Pré"?

Vous, les nanas sympas, s'il en reste, vous pourriez me donner l'adresse du pré?

 

CONTROLE MACHOS

 

Où sont les hommes ?

Et les bonnes pommes

Pom' pom' pidou...

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 19:20


 

  LES NOUVELLES AVENTURES D'ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES

 

3È ÉPISODE - ALICE TAPE L'INCRUSTE CHEZ LES DAMES DE COEUR.

 

A la sortie du tunnel, Alice s'empiffra de biscuits et son ego devint surdimensionné, comme sa taille.

 

 

 

ALICE FAUTEUIL MACABRE

 

 

 

Après être passée dans un bouge tenu par des hommes, elle prit une pension pour femmes et ne fut pas déçue de son voyage.

Elle préférait à priori la compagnie et l'efficacité des femmes mais avait toujours du mal à assumer qu'elles lui ressemblassent trop.

La Dame de coeur de la pension de famille avait quasiment le même âge que sa fille…et elle la lui rappelait, ce qui n'allait pas faciliter la relation.

Toutefois, elle était plus souple qu'à son grand âge lors de la première vie d'Alice.

 


 

REINE ROUGEalice-au-pays-des-merveilles-44586.jpg

 

 

 

 

 

Alice râlait sans cesse car elle souffrait de devoir recommencer chaque jour des aventures qui n'en finissaient pas l'épuiser.

Elle accumula les réflexions sur la mauvaise qualité de la bâtisse et des installations de la pension alors que toutes les abeilles de la ruche s'étaient décarcassées pour lui trouver la chambre la plus confortable. La dame de coeur dut se morfondre de cette ingratitude et envoya paître Alice qui se plaignait de difficultés de connexion à l'Internet.

Comme elle était soupe au lait, elle se vexa et décida de changer de crèmerie.

 

Elle trouva par le Web, sa tasse de thé, une pension tenue par un surdiplômé des concours de cuisine et son épouse.

Un peu plus éloignée du centre de l'agglomération provinciale, les tarifs en étaient très avantageux. Alice, qui avait toujours comme référence les valeurs de la capitale, fut séduite par l'idée d'avoir une plus grande chambre à moindre coût. Elle ne cracha pas non plus sur le fait que le patron était à la fois le chef, ce qui n'est pas toujours évident car le chef travaille tout le temps alors que le patron se repose. Mais dans sa petite maison de femmes, l'équipe est si bien complémentaire et solidaire que la patronne peut se reposer afin d'afficher son sourire du début de semaine, alors qu'ailleurs tous les rois et valets font la gueule comme un lundi.

 

De plus, le chef cuistot, comme souvent ceux dont l'étiquette couvre le chef, était une personne de mauvais caractère.Alice l'avait remarqué avec les chefs de chorale qui lui reprochaient de s'endormir quand elle tombait d'épuisement. C'est ballot, mais aujourd'hui, ces nouveaux chefs d'hôtellerie lui reprochent plutôt de ne pas assez dormir. Comme quoi on ne peut jamais satisfaire tout le monde, alors autant rester soi-même.

 

Justement, ce qu'Alice apprécie par-dessus tout à la pension des Saltimbanques c'est que toute la ruche se plie en quatre pour qu'elle puisse faire son lit comme elle se couche.

Et, normal pour un chef, le cuistot l'asséna à coups de règlement et de mises aux normes. Logique, il travaillait avant dans l'Administration Territoriale. Ca laisse des traces !

 

Ses menus épluchés se révélèrent être bien plus indigestes que ceux des super nanas cheftaines de la maisonnée dont la clientèle doit être plus raffinée.

 

Puis il se choqua de ses créations plastiques sans tabou, craignant qu'elle n'en affiche sur sa porte. 

"Mon Dieu, quelle horreur! Surtout pour une femme !"

 

HERMAPHRODISME-003.jpg

 

 Hermaphrodisme- Sol'R'

C'est là qu'Alice ne se sentit plus le courage d'affronter un tel terrain d'étroitesse intellectuelle. 

Nier le sexe, c'est nier la vie.

 

Déjà, lorsqu'elle avait demandé des renseignements, le Grand Chef avait piqué sa crise de parano en croyant à un gag. Comme si, à notre époque, il eut été impossible à une Alice ou une Thérèse, de se retrouver SDF après 35 ans de prise de voile! Bienheureux les malvoyants d'à travers des oeillères !

 

En plus du compactage de ses bagages, Alice sentait l'étau se resserrer autour de la tête. Elle s'était promis de sortir de l'étau en même temps que du tunnel. Alors…

 

Tout ce bloc-âge, et non bo-cage, fut fatal au "jeune entrepreneur".


Pas plus de cage que de case. Vouloir faire entrer Alice dans une case fixe relève de Mission Impossible. Comme vous avez dû le remarquer, vous mes ami(e)s qui suivez de près les dernières Mésaventures d'Alice au Pays des Merveilles, Alice est IN-CASA-BLE. Et là je pense à la Fortuna, la pro de la Casa, à laquelle je réserve l'un de mes meilleurs sketches.

 

Alice décida de rester dans la Ruche des Saltimbanques car elle s'était attachée à toutes ces femmes de coeur.Chaque ouvrière y a bien sûr sa spécialité.
Céline est le bras droit très musclé de La Reine. Elle est sensible et toujours là à votre écoute. De plus, elle travaille dans les créneaux horaires d'Alice. C'est donc celle qu'elle connaît le mieux. Une abeille prête à prendre son envol, si son émotivité ne la freine pas trop. Alice espère que sa confiance en elle grandira vite.
Sa soeur, Audrey, s'active à faire frémir les papilles avec ses hors-d'oeuvres et ses desserts qu'Alice n'a pas eu le temps d'essayer tous tant elle a aimé son pain de viande. Son caractère posé l'apaise. Elle semble se satisfaire de son présent C'est la Carpe Diem de la maison. Alice a testé d'autres plats réalisés par Audrey. Chapeau à la plus ancienne Abeille !
Sophie la spécialiste des plats de résistance est une graine de chef gastro. Alice sent qu'elle va faire d'ici peu une virée vers la campagne environnante ou peut-être Paris. Une femme autonome et combattive comme elle, donc, une copine. Et elle a un look d'enfer sur son scooter!
Elle n'est pas en très bonne santé, mais rien d'étonnant avec la super médecine française dont seuls les nantis profitent. Il faut dire que la Ruche n'a pas une cuisine très adaptée aux ouvrières. Petite et éclairée aux néons, de quoi vous coller la migraine en moins de deux.
Jessica, la jolie blonde et douce vous réaménage une chambre en un clin d'oeil. La pro de la décor intérieure.
Alice regrette de ne pas la connaître plus, mais elle "est du matin", ce qui les sépare naturellement.. Donc Alice a eu le temps de l'apprécier. Un petit bout d'abeille vraiment mure pour ses 21 ans. Organisée comme on aimerait l'être à cet âge. Et toujours prête à partager une tranche de rigolade, elle charrie Alice sur son sens de la désorientation. De plus, elle connaît tous les bons plans du coin et les bonnes adresses gastronomiques, comme Sophie. Alice sens qu'elle va bientôt pouvoir faire la tournée des Chefs et se régaler à des coûts plus honnêtes qu'en région parisienne.
Vive les jeunes abeilles de la Ruche des saltimbanques!

 

Vraiment, la dame de Coeur a assuré dans la constitution de sa cour.

 

 


                                                 helena bonham carter

                                   Helena Bonham Carter joue le rôle de la Reine Rouge


Alice a trouvé ici la chaleur du corps et du coeur.

Cinq filles au lieu d'une seule? Que demander de plus?

C'était simple: elle se sentait comme chez elle.

Rien ne la ferait plus bouger avant qu'elle ne puisse rejoigne sa nouvelle tanière.

 

                    … surtout pas un homme car elle se récolte toujours de nouveaux parasites ;-) !

  Alice a même l'espoir de rencontrer bientôt un homme bien qui s'assume et l'aide dans ses galères informatiques.

Dinah, sa chatte commence aussi à se sentir à l'aise dans cet environnement.

La nuit passée, elle est sortie par la porte fenêtre et a visité la pelouse.

Puis elle a tenté le long couloir, mais pas plus de deux mètres.

Alice à tremblé qu'elle ne se fasse écraser. Mais un samedi soir, pas un seul véhicule dans la ZI.

La Zone, au moins Alice n'est pas dépaysée. Ca lui fera une transition...

 

Finalement, où pourraient-elles être plus tranquilles toutes les deux?

Alice sera-t-elle un jour la folle de la Reine Rouge?

 

Alice a été naïve.

Tout en restant fraîche, elle est devenue méfiante. 

Quand elle doute, elle consacre deux fois plus de temps à l'échange avec les abeilles et à la réflexion.  

Ce qui, au bout du compte lui permet d'en gagner.

Le temps prime pour elle aujourd'hui. Elle avance dans son travail et dans ses contacts à créer.

 

Morale de l'histoire:

Après avoir trimballé longtemps un complexe d'infériorité, ne laissez pas vos chevilles enfler.

 

Lire 1er et  épisodes en cliquant sur les nombres.


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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:18

Les femmes sourient

Les femmes communiquent

Les femmes échangent et partagent

Les femmes agissent

Vive les femmes !

… sauf les garces.

 

Durant sa traversée du tunnel, Alice a été soutenue et aidée seulement par des femmes.

Alice remercie ses compagnes de misères en les bisant de A à Y, d'Aline à Yass.

N'y aurait-il pas une petite Zoé dans la blogosphère ?

 

Les femmes l'ont bien remarqué: les hommes font de plus en plus la gueule. 

 

primaires.jpg

Tronche de flippé. kk GB.

 


Ils s'agitent en tous sens dans la mauvaise humeur car ils savent que bientôt les femmes vont bientôt prendre leur place.

Logique, depuis le temps que les hommes les ont placées au second rang, elles ont pris le temps de réfléchir aux moyens de retrouver la première place, celle du sexe fort, celui des femmes.

 

Ne parlons plus des femmes de demain mais de celles d'aujourd'hui. La crise mondiale actuelle leur permet de retrouver ce qui leur est dû.

 

Alice aime les femmes en mouvement et remercie ses soeurs de l'avoir accompagnée durant sa sortie du tunnel.

Elle salue encore Reiser, son vieux frère, un mec qui a su apprécier et aimer les femmes selon leur mérite.

 

reiserJ'TE FAIS RIRE?1


Chez les hommes, il existe aussi des exceptions. Alice se demande si elle n'aurait pas rencontré ce soir sa première exception 2011. De loin, elle en connaissait quelques  autres. Des vieux-jeunes qui trimaient depuis longtemps. 

 

A quand la réconciliation entre les sexes nécessaire à l'évolution… comme à la révolution?

 

Lire et épisodes en cliquant sur les nombres



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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 18:12

SIGNEZ L'APPEL DES INTELLECTUELS FRANCAIS CONTRE LA LAPIDATION d'une femme accusée d'avoir commis un adultère!

 

Sakineh-Mohammadi-Ashtiani-a-deja-subi-99-coups-de-fouet -S

 

En cette période de ramadan, on pourrait se demander si Allah interviendra sur cette violence faite uniquement aux femmes. Pourquoi les mêmes règles ne seraient-elles alors pas adoptées pour les hommes? Qu'on ne me dise pas que le sujet est culturel et que je ne comprends rien sur une mauvaise interprétation du Coran! L'intégrisme religieux chez les musulmans demeure une des premières causes de répression sur les femmes. Et quand cela concerne une mise à mort, le sujet devient insupportable.

J'ai du mal à penser qu'à notre époque de telles pratiques puissent encore se perpétuer. Et avoir une influence sur les milieux musulmans français.

Tant que la séparation entre l'état et la religion ne sera pas reconnue dans tous les pays du monde, nous aurons à subir les méfaits de croyances absurdes qui placent toujours la femme en état d'infériorité par rapport à l'homme.

Il me semble par ailleurs que le sujet dérange certains militants de tendances marxistes qui ont du mal à se délester de leur soutien politique aux pays musulmans.

Mais la liberté des femmes est-elle incluse dans leur programme?

Pour une information plus détaillée sur le sujet et signer l'appel contre la lapidation de Sakineh, rendez-vous sur ce site:

 

http://www.bernard-henri-levy.com/il-faut-empecher-la-lapidation-de-sakineh-8386.html

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 17:50

 

 

Je ne suis pas franchement intéressée par ce genre d’émission qui fait appel au voyeurisme facile. Toutefois, les programmes de l’été devenant encore plus légers que durant l’année, ma curiosité naturelle m’a portée à regarder l’émission de M6 : Belle toute nue.

http://www.m6.fr/emission-belle_toute_nue/

 

 

Je dois avouer qu’elle m’a légèrement aidée à assumer les kilos superflus que je me coltine depuis quelques mois... par comparaison! Mais si certains hommes aiment les femmes grosses, c’est qu’ils doivent y trouver leur compte.

 

En  ce qui me concerne, j’ai beaucoup varié en poids et j’ai pu remarquer que, suivant mon apparence, je n’intéressais pas le même genre de mecs…et pas les meilleurs quand j’étais en surplus de poids !

 

Mais là n’est pas ma question, car même si je suis un peu soucieuse d’avoir repris du poids, c’est avant tout pour l’image que j’ai de moi-même. Qui permet, comme on le dit dans cette émission, de garder confiance en soi et de se sentir belle…sinon désirable.

 

FEMME OBESE

 

J’en reviens à la  façon dont le problème d’excédents graisseux est traité dans cette émission.

 

Ce qui m’interroge en premier lieu est que les solutions semblent apportées par des gays…que j’adore, mais qui ne me semblent pas les mieux placés pour prouver ce qui plaît chez une femme.

Je sais – et j’apprécie, en déplorant que l’on ne trouve pas plus de femmes dans ce milieu – que la plupart des grands couturiers et grands coiffeurs sont homos. Cela ne m’étonnait pas qu’ils travaillent avec des « planches à pain » androgynes, voire asexuées. Mais quand on veut me faire croire qu’un homme n’aimant que les hommes soit touché et inspiré par des nanas mal fichues, je demeure d’un grand scepticisme.

 

Dans le milieu gay que j’ai pas mal fréquenté, j’ai remarqué combien les  critères esthétiques entraient en ligne de compte. Comment ceux qui commençaient à ramollir à la venue d’un plus grand âge étaient rejetés ou devaient payer pour continuer à faire des rencontres. Que l’arrondi des fesses semblait un critère essentiel au désir. Je parle là pour la majorité et suis consciente qu’il existe des exceptions. Mais si vous vous baladez dans «  Le Marais », à Paris, vous pourrez vérifier que je ne me situe pas dans une pensée obscure.

 

 L'idéal des gays:

  hommes-osent-string-L-1

 

La réalité!

MEC OBESE

Marrant, non?

 

Après avoir regardé cette émission, j’en conserve un certain malaise.

Pousser des femmes à se monter nues en vitrine, comme les prostituées de Hambourg, ne me semble pas très sain. Je ne suis pas convaincue que l’exhibitionnisme soit la meilleure solution pour conserver la meilleure image de soi. Enfin, sauf pour celles – et ceux – pour lesquels c’est un fantasme à vivre ! Et là, tant mieux pour eux ! Mais pour des femmes qui sont complexées depuis des années, j’ ai  l’impression que ce genre de manipulation médiatique – oui j’ose employer ce terme ! – risque de générer des conséquences psychologiques néfastes.

Ce genre d’émission n’est pas conçu pour aider les personnes, mais seulement pour faire monter les chiffres de l’audimat.

 

Je souhaite bonne chance à celles qui ont participé à cette émission, en espérant qu’elles soient bien entourées.

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 17:32

 

 Les idées préconçues circulent toujours parfaitement à l'Education Nationale...

Alors que l'on pourrait s'imaginer que l'éducation publique et gratuite tente de rétablir les inégalités, l'on s'aperçoit que la politique machiste reste toujours prégnante. Nous avons appris à lire dans les années 50 sur des supports qui montraient que "papa fume pendant que maman fait la cuisine". Mais malheureusement, nous ne sommes toujours pas sortis de ces clichés. Même si dans les sujets du brevet, ils  semblent moins évidents , l'idéologie en reste la même.

"L'HOMME reste le seul à rétablir l'équilibre", nous dit l'Hérétique.

C'est une honte pour l'école publique de ne pas avoir avancé d'un poil!

Je vous transfère son point de vue .


Lisons bien le sujet : que comprenons-nous ? que la mère crée le conflit et que le père apporte l'harmonie. Mieux, non seulement il apporte l'harmonie, mais en plus il arbitre le conflit. 


Brevet: la femme (mal) vue et corrigée par l'Education nationale

L'Hérétique - Blogueur Associé | Samedi 3 Juillet 2010 à 07:01 | Lu 3207 fois Imprimer

 

L'épreuve de français du brevet 2010 n'a pas plu au blogueur L'Hérétique. Selon lui, le sujet de rédaction, qui invitait les élèves à écrire un dialogue à partir d'un texte de Colette, témoigne d'une conception de la femme réductrice voire franchement dévalorisante. (wikimedia commons) 

 

COLETTE

  Enseignement religieux : l'éducation nationale doit revoir sa copie *

Le super plan Chatel: remplacer les profs par n'importe qui *

C… comme la lune. Décidément, c'est marrant comme on ne se refait pas, dans notre société encore patriarcale, et ce, jusque dans ce temple de l'égalité que se veut l'Éducation nationale. Il y avait mardi matin dans l'Académie de Versailles une épreuve de français du Brevet des Collèges.D'après mes informations, un texte de Colette dans lequel une mère se fâche avec son fils (un petit de quelques années) parce que ce dernier est venu lui annoncer que sa petite soeur s'était probablement noyée (en fait, elle avait disparu derrière un tas de sable). Mon objet n'est pas de faire l'analyse littéraire du texte (Les Vrilles de la Vigne, en baie de somme), encore que cela serait certainement intéressant. Non, ce qui est édifiant, c'est le sujet de rédaction qui a été donné aux collégiens : «Un peu plus tard, le père rejoint sa famille à la plage. Un dialogue s'engage entre les trois personnages : la mère explique à son époux ce qui vient de se passer ; Jojo proteste ; le père tente de les réconcilier. Écrivez le dialogue». Brevet: la femme (mal) vue et corrigée par l'Education nationale Dans le texte, en fait, la mère lit un livre, et elle est surprise, évidemment, par l'interpellation de son petit. L'enfant, logique et naïf, voit dans la noyade la cause de la disparition de sa soeur. La mère, quant à elle, juge l'enfant sévèrement en raison de son insensibilité apparente. Elle médite alors sur l'abîme qui sépare le jeune enfant, encore sauvage, de l'adulte, civilisé. C'est sommairement ce qu'il y a dans le texte. Je sais que l'on va me dire que je chipote, que je tire le sujet par les cheveux, mais tant pis : je dis ce que je pense. Lisons bien le sujet : que comprenons-nous ? que la mère crée le conflit et que le père apporte l'harmonie. Mieux, non seulement il apporte l'harmonie, mais en plus il arbitre le conflit. Il y a, à mon avis, une vision de la femme qui s'exprime dans le sujet. Et sur un texte intéressant comme celui-là, qui interroge sur la notion de responsabilité, qui permet vraisemblablement plusieurs niveaux de lecture, ça me scie que les huiles de l'Éducation nationale n'aient trouvé comme matière à réflexion pour nos jeunes âmes que ce tissu de banalités empreint d'idées préconçues. Je sais : le Diable vient se nicher jusque dans le détail...

Retrouvez tous ses articles sur son blog


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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 18:55

 

 

Voici un sujet très mode qui ne me semble présenter rien de nouveau.

 

Résumé: La dictature des bébés C’est une tendance chez les jeunes couples qui fait polémique en ce moment. Son fils ainé a 4 ans mais Stéphanie, mère de famille de 36 ans, l’allaite encore, au grand dam de ses proches qui ne comprennent pas ce choix. Stéphanie fait partie de ces nouvelles mères qui ne jurent que par le « maternage intensif », une nouvelle théorie éducative venue d’Allemagne. Portage du bébé sur le dos « à l’africaine », co-dodo dans le lit des parents, allaitement prolongé : cette méthode transforme le bébé en enfant-roi et tant pis si l’intimité du couple doit en pâtir. Les féministes, elles, craignent une dégradation de la condition féminine et crient haro sur la méthode. Dans un livre sorti récemment, la philosophe Elisabeth Badinter fustige cette idéologie de la mère parfaite. Selon elle, c’est une régression qui renvoie les femmes au statut de « mères chimpanzés ». Un sujet de Nora Awada © C PRODUCTIONS

 

bebe-evianBébé EVIAN: Il est top!

 

J'ai mis au monde un enfant à la fin des années 70, et à quelques détails près, je retrouve un mouvement peu différent de celui des "babas écolos" de cette époque, mais en pire.

Quand j'entends que les mamans de la trentaine se rebellent contre  l'éducation de leurs mères, j'ai l'impression d'être sourde car nous faisions quasiment les mêmes erreurs, juste un peu moins accentuées.


Les arguments pour l'allaitement maternel étaient les mêmes.J'ai lu depuis qu'il n'avait jamais été prouvé toutes les "garanties annoncées" sur la protection aux infections. 

J'ai commencé moi-même à allaiter mon enfant.

 Je souffrais lors de chaque allaitement et mon bébé réclamait encore. Mais je tenais absolument à assurer. Jusqu'au moment où le père de ma fille m'a suggéré que je n'étais peut-être pas dans le vrai.

J'avais été poussée à persévérer par la directrice d'un centre de PMI qui vous paralit comme si vous étiez handicapée mentale.

Mon lait n'étant pas suffisamment nutritif, je me suis culpabilisée un certain temps avant que mon médecin ne m'annonce que j'avais une infection. Et qu'il me fallait envisager un autre mode d'allaitement.

Mon bébé a été nourri au lait de soja...ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui de manger 5 fromages par jour!


Pour le portage, on nous suggérait une "poche kangourou" bien taillée, qui me semble plus pratique que ces enrubannements à l'ancienne.

J'ai personnellement pratiqué le portage dans les moment où mon bébé pleurait après tous ses soins et où je ne savais que faire pour le calmer. Enfin surtout quand je devais préparer des biberons archi compliqués pour lui éviter les vomissements! Mais bon, ce n'était pour moi qu'un moyen de dépannage dans un moment où j'étais débordée. Car rien ne vaut le câlin dans les bras.


Pour la liberté de l'enfant, merci Françoise Dolto d'avoir autorisé l'enfant à être roi! Il ne fallait pas pas le contrarier au risque de le traumatiser. Ainsi, grâce à vous, il a perdu tout repère!

Là dessus, rien de nouveau encore.


Pour le co-dodo, nous avions encore le droit à dormir auprès de notre cher et tendre sans étouffer notre progéniture. Et nous laissant toute liberté à nous aimer sans témoin.

Il m'avait même été déconseillé par le pédiatre de la PMI de dormir à côté du berceau de ma fille, car il valait mieux accepter de couper le cordon.

  J'ai pu observer dans mon entourage quelques mamans qui pratiquaient le co-dodo sans restriction. Enfin, surtout celles qui avaient perdu en cours de route le géniteur de leur bébé. Par la suite, leurs enfants étaient tellement accros à elles qu'ils ne pouvaient plus dormir seuls et encore moins trouver le sommeil dans un autre lieu que celui de leur mère.Je sais aussi qu'ils ont eu de grandes difficultés à établir une relation amoureuse équilibrée. L'idée de co-dodo est vraiment celle qui me gêne le plus car je suis convaincue qu'elle enferme l'enfant dans une dépendance dont il aura du mal à s'extraire. Je pense qu'elle convient surtout à des mères immatures qui ont besoin de se rassurer sur leur capacité à aimer.

Les arguments de la nana en exemple dans l'émission de M6 étaient que des tas de familles vivaient en tas et que nous pouvions faire de même en France. Cela m'a vraiment dérangée. Ne sommes-nous pas dans une régression totale?

J'approuve entièrement les propos d'Elisabeth Badinter: en sommes-nous revenus à l'homme-singe?








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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 20:25

 

C'est le printemps! Tous les beaufs se balladent en tee-shirt car le calendrier leur indique la marche à suivre même si la température est d'environ 10° celsus. Ce qui m'apaise, c'est que sous le froid, leur taux de totestérone reste bas.


 

Comme le dit Brassens, quand on est con, on est con!

 

 

 

Le temps ne fait rien à l'affaire

 

 

 

Quand ils sont tout neufs,
Qu'ils sortent de l'œuf,
Du cocon,
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons.
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenu's,
Des grisons,
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons.
Moi, qui balance entre deux âges,
J' leur adresse à tous un message :

 

Le temps ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d' la dernière averse,
Vieux cons des neiges d'antan.

Vous, les cons naissants,
Les cons innocents,
Les jeun's cons
Qui n' le niez pas,
Prenez les papas
Pour des cons,
Vous, les cons âgés,
Les cons usagés,
Les vieux cons
Qui, confessez-le,
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons,
Méditez l'impartial message
D'un qui balance entre deux âges :

au refrain

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 20:36

Elisabeth Badinter subit un maximum de controverses sur son dernier ouvrage:" Le conflit: La Femme et la Mère". Je demeure foncièrement féministe depuis ma jeunesse et je déplore que sa lutte pour l'égalité puisse susciter autant de réactions excessives et désobligeantes. Madame Badinter, je vous remercie de rester une des rares féministes à oeuvrer  encore pour nous les femmes qui souhaitons faire aboutir nos combats ! Oui nous sommes dans une phase de régression...dans tous les domaines sociaux.

BADINTER LE CONFLIT

Elisabeth Badinter : 30 ans plus tard....
France Inter consacre une journée spéciale à cette femme hors du commun

A l'occasion de la sortie de son livre "Le conflit : la femme et la mère".

Militante des droits de la femme, agrégée de philosophie et spécialiste du XVIIIe siècle, Elisabeth Badinter a signé de nombreux essais et biographies de personnages historiques ou littéraires.

Depuis 30 ans, Elisabeth Badinter n'a de cesse d'ausculter la société française. A la fois philosophe engagée et spécialiste du siècle des lumières.

Trente ans après L’Amour en plus, il se livre une véritable guerre idéologique souterraine, dont on ne mesure pas encore pleinement les conséquences pour les femmes. Le retour en force du naturalisme – qui remet à l’honneur le concept bien usé d’instinct maternel et fait l’éloge du sacrifice féminin – constitue le pire danger pour leur émancipation et l’égalité des sexes...

 

Tous les invités de France Inter

La tête au carré

de Mathieu Vidard, à 14h


Elisabeth Badinter 30 ans plus tôt

Bernard PIVOT (Apostrophes du 30 Mai 1980) reçoit Elisabeth BADINTER dans son émission consacrée à l'amour maternel. L'auteur de "L'amour en plus", a étudié le comportement maternel au XVIIème et au XVIIIème siècles en France.Françoise RENAUDOT et Françoise COURCEL également invitées sur le plateau contestent l'étude d'Elisabeth BADINTER.


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Paradoxes, tabous, dérives, échecs... Elisabeth Badinter dresse de l’époque un portrait sans concessions. Efficace.

Nous vivons une époque de mutations et je pense que l’une des principales est le passage au Net et l’avènement de l’immédiateté que celui-ci a entraîné. On est perpétuellement dans l’instant alors que toute réflexion requiert du temps et aussi du doute. Or regardez les politiques, les journalistes, les gens amenés à s’exprimer publiquement : jamais personne ne les entend dire : “je ne sais pas” ni même, “donnez-moi le temps d’y réfléchir”. En encourageant cette instantanéité, Internet produit cet effet paradoxal : il nous ouvre l’univers, il nous permet de gagner l’espace, mais il est en train de nous faire perdre le temps et par là aussi de nous couper de l’Histoire. Je suis frappée par cette contradiction extraordinaire : chaque jour de l’année est l’occasion d’une commémoration destinée à nous souvenir de quelque chose alors que, par ailleurs, nous sommes totalement amnésiques. Cette extension de l’espace au détriment de la profondeur de l’histoire nous a coupés de la conscience du passé, laquelle est pourtant absolument indispensable à la construction d’une société. On ne peut se frayer une voie, essayer de maîtriser le présent voire anticiper le futur, sans cette conscience. Le fait qu’elle soit en train de disparaître se paie déjà : par le côté superficiel de notre société où, de plus en plus, l’élan collectif l’emporte sur la réflexion individuelle.(source : Nouvel Economiste)

Le 23 octobre 2009, elle se livrait déjà au micro de Laurence Garcia, dans le 5/7 de France Inter

Service Public

d’Isabelle Giordano, à 10h


Le combat des femmes est un combat au quotidien, il suit l’histoire du mouvement féministe ; ce sont les combats d’Elisabeth Badinter depuis toujours

Le port du voile, la parité, la laïcité ou les mères porteuses sont des débats où je me suis retrouvée assez solitaire. Les combats que j’ai menés avec le plus de passion ont été perdus, enfin momentanément j’espère. […] Quand il se passe quelque chose qui m’indigne ou qui me semble dangereux pour la société, comme des statistiques ethniques, il y a une espèce de passion qui reprend le dessus.

Interview D'Elisabeth Badinter dans le journal d'Alain Le Gouguec du 29 mai 2008 à 13h00 sur France Inter, suite à la décision du tribunal de grande instance de Lille a annulé en avril un mariage entre musulmans "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe car celle-ci avait menti sur sa virginité.

6h30/10h

Nicolas Demorand

9h34 - dans Comme on nous Parle


Ce que dit Elisabeth Badinter du féminisme

Quand j’ai lu Le Deuxième Sexe […], j’ai eu l’impression que quelqu’un ouvrait la porte de la

Prison. Simone de Beauvoir me laissait à penser que je n’étais pas déterminée à avoir un

Destin féminin nécessaire […]. Je pouvais ne pas me marier, ne pas avoir d’enfants, peut-être devenir un écrivain, vivre la vie que je voulais sans rendre de comptes à personne.

C’est Simone de Beauvoir qui m’a ouvert la porte du combat féministe et permis de voir les bénéfices qu’on pouvait tirer d’un discours conquérant. Or je suis effarée de voir que l’on apprend aux jeunes générations à se protéger du monde extérieur et non pas à le conquérir. Cette attitude de repli me semble un désastre. On est uniquement dans la dénonciation du viol, de la maltraitance et on est en train de construire une image des hommes abominable : celle de l’ennemi, du salaud. Ce discours féministe me hérisse. Je refuse l’assimilation systématique des fous furieux et des malades mentaux avec le genre masculin et celle des victimes angéliques avec le genre féminin, c’est une dérive idéologique ! On oublie qu’il existe des femmes perverses, capables de violence, de harcèlement moral... Loin de moi l’idée de compter pour rien la violence que des hommes peuvent exercer sur des femmes. Au contraire, je pense qu’il faut aider les associations comme Ni Putes Ni Soumises à mettre à l’abri les femmes violentées par des hommes. Mais, encore une fois, rappelons que le bien n’est pas du côté des femmes et le mal du côté des hommes. Que l’un et l’autre sont partout chez l’être humain.

2000 ans d’histoire

de Patrice Gélinet, à 13h30

...et sur la parité

Pour moi être féministe aujourd’hui, c’est militer pour l’égalité des sexes. L’égalité et non pas la parité. J’étais résolument hostile au combat pour la parité qui consistait à introduire la différence biologique dans la Constitution et je suis résolument hostile aux quotas, ce qui ne m’empêche pas d’être une militante acharnée de l’égalité des chances. Mais pour moi, les quotas et la parité ne peuvent résoudre le problème de l’égalité, au contraire ; ce sont des outils de discrimination. Certes, le débat sur la parité continue à avoir un aspect positif : c’est la piqûre de rappel des inégalités. Mais de mon point de vue, cette inégalité se joue en ce moment et depuis plus de trente ans dans la sphère du privé. C’est parce que celle-ci entretient l’inégalité entre hommes et femmes que l’espace public, et notamment les lieux de travail, restent inégalitaires.

Le téléphone Sonne

de Alain Bedouet, à 19h20







Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n'importe quoi

Périco Légasse - Marianne | Jeudi 18 Février 2010 à 14:01 | Lu 26590 fois
Périco Légasse n'est pas, mais alors pas du tout d'accord avec les thèses que développe Elisabeth Badinter dans son dernier ouvrage. Il explique pourquoi.

Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n'importe quoi
L’excellente Elisabeth Badinter, dont nous avons plutôt l’habitude de boire les paroles, vient de nous servir un bien étrange élixir dans son dernier ouvrage « Le conflit : La femme et la mère ». Nous touchons là à la définition même de la pensée unique. Est-ce l’apologie du combat environnemental qui l’incarne, ou au contraire la dénonciation d’un retour à l’âge des cavernes pour les femmes respectueuses de la nature ? Les bien pensants tètent-ils au sein ou au biberon ? Nous répondons : A qui profite le plus le crime ? Mais à considérer que l’allaitement est une terrible régression pour la femme et que la préparation d’une purée maison aux légumes frais participe de la nouvelle aliénation du sexe faible, alors il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et en tirer les conséquences.

Peut-on simplement opter, à défaut d’une solution idéale, pour le moindre mal ? D’autant que, y compris chez les bobos d’anthologie, adeptes du bon vert bon genre, le mâle moderne contribue le plus souvent aux efforts écolos chics et n’hésite pas à soulager sa femelle des tâches les moins nobles de la maisonnée. Le macho invétéré, même s’il a la peau dure, commence tout doucement à s’humaniser. Nous sommes loin du compte, mais le combat est là. Ce n’est pas à l’écologie, ni à l’environnement, ni au bio à payer la facture, c’est au connard de mec rivé sur son nombril et incapable de se bouger les fesses pour changer une couche, donner un bain, faire le dîner des enfants et s’en occuper de temps en temps pour que Maman puisse écarter les doigts de pieds. C’est cette mentalité masculine là qu’il faut fustiger, pas les défenseurs de la nature.

Le mâle dominant est curieusement épargné
Elisabeth Badinter aurait meilleur jeu de s’en prendre avec véhémence au mâle dominant que de stigmatiser le culte de la famille durable. D’autant qu’il est peu probable qu’elle ait été elle-même confrontée au problème avec son prestigieux mari, car l’ancien président du Conseil constitutionnel semble, sur le fond et sur la forme, le plus soucieux, le plus attentif et le plus attentionné des hommes quant à la considération qu’il porte à son épouse. C’est en tout cas l’image qu’il donne.
L’homme au foyer a fait, en ce sens, des progrès certains, même s’il lui en reste de bien plus immenses à faire. L’effort environnemental est bien sûr une affaire de couple. C’est à deux que l’on relève le défi.
Il ne suffit pas de dénoncer le dogme déterministe et biologique lié à l’instinct maternel, encore faut-il savoir si la libération de la femme ne l’a pas, au contraire, rapprochée de son enfant. La femme n’est plus contrainte d’allaiter son petit, elle est libre de le faire. Et c’est cette liberté qui ajoute une dimension d’amour consenti à la beauté du geste. Faut-il pour autant culpabiliser les adeptes du sein ? Et si l’humanisme maternel, enfin révélé par l’émancipation -en cours- du deuxième sexe, passait précisément par cette proximité charnelle entre celle qui donne et celui qui reçoit ? On se libère aussi en allaitant.
Le lait maternel est en fait le sang que la mère continue à transmettre par un cordon, non plus ombilical, mais buccal, à son bébé. Ce sera là son dernier don d’elle-même. Il est lourd de sens et conditionne, à cet instant, l’égalité entre les êtres. Le biberon est un acte social devant lequel toutes les femmes ne sont pas égales. Combien de millions de mamans pleurent chaque jour de ne pas avoir une goutte de lait à offrir à leur petit bébé ? On peut aussi allaiter au sein comme on limite la consommation d’eau dans les pays de sécheresse. Que le lait artificiel des biberons occidentaux ainsi économisé puisse au moins servir à nourrir les enfants affamés du tiers monde. Voilà une jolie cause, utopiste pour l’heure, qu’il conviendrait de promouvoir. Pour chaque gorgeon maternel en hémisphère nord, un gorgeon de lait en poudre en hémisphère sud. Le principe des vases communicants pour sauver des vies et limiter la détresse de millions d’êtres humains.

Mieux que beaucoup d’autres femmes, Elisabeth Badinter sait que toutes les époques sont soumises à des choix historiques cruciaux. Si l’on pousse son raisonnement jusqu’à l’absurde, au nom du droit de ne pas faire d’omelette pour ne pas avoir à casser les œufs, alors la Résistance française entre 1940 et 1944 n’aurait jamais dû commettre d’attentats contre l’occupant allemand, afin d’éviter les épouvantables représailles nazies contre les populations civiles innocentes. La comparaison est aussi caricaturale qu’outrancière, certes, mais le problème fut pourtant posé en ces termes et divisa la France Libre.

En période de crise, une mesure de rédemption, ou de sauvetage, implique généralement un sacrifice. Celui de la préservation de notre univers naturel et de notre hygiène alimentaire en implique aussi. Et même en partant du principe que l’auteur de « L’Amour en plus » aurait cent fois raison, peut-on ainsi expliquer à une mère que sacrifier un peu de son bien être pour protéger la planète sur laquelle doit grandir son enfant constitue une remise en cause de l’émancipation féminine ? Et si la femme n’a pas à subir seule les conséquences sociales d’un respect dogmatique de l’environnement, elle doit assumer sa responsabilité de mère en s’assurant d’un monde meilleur pour les êtres qu’elle y met. La maternité ne sera jamais la paternité.

Planète niquée… mais téton nickel
Il y a donc bien une « maternitude », incomparable et irremplaçable.Et si l’on ne respecte pas l’environnement de façon contraignante, et même avilissante, comme peut l’être le nettoyage d’une couche, il est à craindre qu’il n’y ait un jour ni condition féminine, ni condition masculine, ni condition humaine tout court : « La planète est niquée, mais j’ai le téton nickel ». On peut bien sûr maintenir et encourager l’alimentation industrielle de nos enfants, et des soins qu’il faut leur porter, au nom du progrès, de la modernité, de l’évolution des mœurs et de la croissance libératrice, mais à condition d’affronter les milliers et les milliers de regards de parents dont les enfants, chaque année plus nombreux (les chiffres sont accablants), délaissent la cour de récréation pour le pavillon des petits cancéreux. Fustigeons les excès catastrophistes des ayatollahs prônant « le bio ou la mort », dont le discours souvent agressif et sectaire est insupportable. Il n’empêche que nous ne reporterons pas longtemps les choix cruels, douloureux et déterminants qu’il est urgent de faire pour humaniser et pérenniser le monde dans lequel vont vivre nos enfants et, surtout, leurs enfants.

Et s’il est un instinct maternel louable, souhaitable, inaliénable, c’est bien celui dont l’humanité doit faire preuve à l’endroit de cette grosse boule tournant autour du soleil et que le général de Gaulle appelait à juste titre « Notre pauvre et bonne vieille mère la Terre ». Eh bien, l’amour en plus, pour une mère, c’est aussi, malgré les inconvénients, de donner le sein afin de protéger la Terre de ses enfants. Comme l’a si bien dit Goethe, il faut savoir préférer une injustice à un désordre pouvant lui-même générer un injustice encore plus grande.
Enfin, et loin de nous l’idée que sa position d’actionnaire majoritaire de l’agence Publicis, fondée par son père Marcel Bleustein-Blanchet, inventeur de la publicité contemporaine et génie de la communication, ait pu un seul instant téléguider sa défense de produits industriels liés à de gros annonceurs -cette pensée nous déshonorerait et ceux qui s’y sont risqués ne sont que de sinistres salauds-, mais il est vrai que ce non conflit d’intérêt place un peu Elisabeth Badinter en situation délicate. Il fallait le dire. Cela ne retire rien aux vertus et aux qualités morales de son ouvrage.

Retrouvez les articles de Périco Légasse sur son blog.


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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 21:15


Bonjour l'image de la femme!


Quand durant mes nuits d'insomnie je regarde vaguement les chaînes de la TNT, il m’arrive souvent de ne plus entendre certaines séries trop vues et revues et  de sombrer dans un état second et hypnotique qui me permet de me rendormir.

 

En revanche, quand la pub arrive, je redeviens vigilante car je me sens  agressée par la  foultitude de propositions permettant d’accéder au porno.

 

Je ne suis vraiment pas bégueule.

J’ai pratiqué les rencontres de différentes façons : hasard, bars, agences, sites Internet etc.

Mais quand j’entends : « Envoyez sur votre mobile PLANCUL ! » ça commence à me défriser. 

 

Je déplore qu’à ce jour la plupart des rencontres dites amoureuses soient fondées sur les manques et les demandes sexuelles des hommes.

 

Les femmes rechercheraient-elles la même chose que les hommes?

Ou seraient-elles de nos jours très sollicitées pour se prostituer?

 

Sans chercher à se marier à tout prix, l’on peut souhaiter vivre simplement – ou d’une façon plus compliquée – une histoire d’amour, même ponctuelle. Ce qui ne peut que faire du bien !

 

Malgré ma cinquantaine affirmée, si j’ai besoin d’un « plan cul», comme ils disent, je n’ai qu’à sortir de chez moi. Il me sera alors facile de me faire draguer par le premier macho qui passe. De préférence au ventre rebondi et puant la bière...

 

Mais s’il me prend l’idée quasiment débile de rêver à mieux, ou à plus, à espérer une relation forte et sincère avec un homme, même ponctuelle, alors là, tout devient plus complexe.


Mona Lisa

Rencontres de fortune ou rencontres programmées, j’ai l’impression qu’à notre époque, la spontanéité a disparu.

La rencontre amoureuse n’est plus que le substitut de ce dont nous rêvions dans les années 70. Plus les moyens de communication évoluent, moins les hommes et les femmes communiquent entre eux.

 

Peur de vivre ? Perte des valeurs ? Consommation excessive ?

 

Je ne vois là pas vraiment le progrès.

 

 

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