28 novembre 2010
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Un petit clin d'oeil sur la délocalisation. Apparemment, il reste des domaines où l'on pratique à l'inverse. Pourrions-nous appeler cela LA RELOCALISATION?
Article reçu par Marianne 2.
Et si le cannabis était un nouveau produit du terroir ?
Hexaconso - Blogueur Associé | Samedi 27 Novembre 2010 à 05:01 | Lu 6030 fois
Culture made in France, faisant vivre les petits exploitant contre la grosse machine de la mondialisation. Quid de ce produit fanco-français? Hexaconso
nous explique comment le cannabis cultivé en France coupe la chique à la résine marocaine.
On vous le disait depuis un petit moment : le Made in France est porteur. On en a maintenant la preuve, avec un nouveau produit du terroir, dont la
culture se relocalise à grande vitesse, et qui connaît une croissance à faire rêver tous les industriels de France : le cannabis !« »
Eh oui, l’herbe Made in France détrône aujourd’hui la résine marocaine ! Selon le rapport de l’Observatoire national de la délinquance, les consommateurs de cannabis achètent de plus en plus made in France… En effet, 50 pour cent de l’herbe consommée en France est désormais produite sur place. On assiste à l’émergence de la culture du cannabis dite « indoor » dans l’Hexagone. En clair : le cannabis est cultivé directement dans les banlieues, au plus près du consommateur.
Eh oui, l’herbe Made in France détrône aujourd’hui la résine marocaine ! Selon le rapport de l’Observatoire national de la délinquance, les consommateurs de cannabis achètent de plus en plus made in France… En effet, 50 pour cent de l’herbe consommée en France est désormais produite sur place. On assiste à l’émergence de la culture du cannabis dite « indoor » dans l’Hexagone. En clair : le cannabis est cultivé directement dans les banlieues, au plus près du consommateur.
Aujourd’hui, cette « culture » s’est professionnalisée. L’herbe pousse dans des hangars, sous lumière artificielle. Le « cannabiculteur » français est
passé du stade artisanal à la production de masse. Avec une multitude de groshops, ces chaînes de magasins qui fournissent sur la Toile de quoi monter sa propre exploitation, pour
participer à une sorte de franchise de la production de stups. Pas moins de 400 groshops existent désormais en métropole, assure David Weiberger, de l’Institut National des Hautes
Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ), la plupart se présentant astucieusement sous une activité anodine de jardinerie.
Terminée donc l’image du gentil baba cool cultivant ses quelques pieds dans le Larzac, ou du jeune cultivant sa « consommation personnelle » dans son placard ou sur son balcon. Place à l’industrie, financée par des groupes criminels organisés. Bon, la production Made in France n’arrive pas encore à la cheville de la production Made in Italy, où le sud du pays concentre des productions à très grande échelle (un million de plants détruits récemment dans une seule « plantation »), mais c’est quand même la preuve que la fabrication française peut être compétitive. Et que rien ne remplace la proximité avec le client !
Retrouvez tous les articles de Hexaconso sur son blog
Terminée donc l’image du gentil baba cool cultivant ses quelques pieds dans le Larzac, ou du jeune cultivant sa « consommation personnelle » dans son placard ou sur son balcon. Place à l’industrie, financée par des groupes criminels organisés. Bon, la production Made in France n’arrive pas encore à la cheville de la production Made in Italy, où le sud du pays concentre des productions à très grande échelle (un million de plants détruits récemment dans une seule « plantation »), mais c’est quand même la preuve que la fabrication française peut être compétitive. Et que rien ne remplace la proximité avec le client !
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