Suite des débats...
La loi ne peut tout résoudre, certes, mais comment lutter pour conserver les acquis de la laïcité et de la République?
Dans l'idée de ne rien faire, pourquoi ne pas accepter que l'on brûle les hérétiques? Or, même les Chrétiens purs et durs ne nous demandent que la préservation de la virginité avant le mariage,
l'interdiction de la capote, de l'IVG et de l'aide à la mort douce.
Ce qui est déjà lourd!
Mais ils ont au moins la bienséance de parler à visage ouvert.
Cela dit, je ne les soutiens pas non plus et je reste convaincue que la laïcité reste une lutte de chaque jour, surtout en ce moment.
La burqa sème le trouble chez les Mariannautes Suite
Gérald Andrieu - Marianne | Dimanche 21 Juin 2009 à 07:01 | Lu 1343 fois
Comme la loi sur le voile à l’école en son temps, la
proposition de commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa ou du niqab crée un très vif débat.
Le tout premier papier que Marianne2 a consacré à ce sujet croule sous une avalanche de
commentaires. Plus de 550 messages ont en effet été postés depuis sa parution jeudi. Mais bien
chanceux celui qui saura discerner chez les Mariannautes une position commune.
Bien entendu, ils sont une très grande majorité à expliquer leur attachement aux principes républicains et, comme Richard Wagner (pas le compositeur mais l’internaute !) à en appeler à un « sursaut laïque ». Mais même dans
le camp de ceux qui se disent partisans de la laïcité, la burqa sème le trouble. Car encore faudrait-il qu’ils arrivent à s’accorder sur ce qu’ils entendent par « laïcité » !
Nikonekro considère, pour sa part, qu’elle « n'a jamais promis de protéger qui que ce soit de voir des burqas
dans les rues » mais, en revanche, qu’elle « doit garantir à une personne désirant se promener en burqa de pouvoir le faire
! » Tryphon, lui, n’est pas vraiment du même avis. Et il le fait savoir sur le ton de l’étonnement : « Curieux renversement que cette défense de la burqa au nom de la laïcité à la française... »
Pour l’auto-baptisé « Tous hypocrites », « la laïcité, c'est
la séparation de l'Etat et de la religion. L'Etat ne s'occupe pas de religion ; en contrepartie la religion doit respecter les lois de l'Etat. La laïcité, c'est laisser le choix, ce n'est
pas imposer l'uniformité. » Et de poursuivre : « Ce débat est d'une grande hypocrisie. Ne vous y trompez pas : la burqua me fait froid
dans le dos. Mais ce qui me fait le plus peur, c'est que mon pays parle dans ses lois de la manière dont je peux ou dois m'habiller. Un peu plus et on impose un uniforme à tous. Est-ce la
direction que vous voulez prendre ? »