29 janvier 2008
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22:30
Comment assurer la technique quand on est artiste?
C’était aujourd’hui pour moi une journée ciblée sur la technique. J’en suis, à 22h30, arrivée à un certain seuil
de stress. Heureusement que j’ai une très bonne santé physique, dixunt médecins, examens cliniques et plus perfectionnés...pas de poussée de
tension ni de difficultés cardiaques !
Je constate depuis un temps certain que mes réglages d’antenne et de magnétoscope sont de plus en plus défaillants. Je me lève avec l’idée, en
première intention, de gérer le problème en déplaçant et rebranchant tout le barda.
Après une heure et plus de mise au point, je ne parviens plus à accéder aux fonctions de lecture et de programmation du magnétoscope. Je me replonge
donc dans les notices Du matériel concerné. Au bout d’une heure, encore, je découvre le pot aux roses, tant sont simples les explications ! Je finis par tout réajuster. Au final, n’y
connaissant rien, je me sens très fière de moi. Je repense à une émission que j’ai entendue sur les turbulescences des modes d’emploi et leurs traductions. Bon sang ! Dessinez plus de
croquis et créez des pilotes plus simples ! Chaque fois que l’on renouvelle son matériel, téléphone ou machines à laver, il nous faut avoir au moins Bac+ 4 en informatique pour en
comprendre le mode d'emploi. C’est souvent même moins clair que l’utilisation d’un ordinateur car il n’y a pas de mots sur
l'engin!
Un peu speed après ce temps perdu - qui ne se rattrape jamais - je décide de continuer sur ma lancée en prenant quelques photos de mes
« œuvres ». Car la maîtrise d’un appareil photo numérique est bien plus compliquée que celle d’un argentique. Au bout d’un an de
pratique, je n’ai, à mon avis, pas élucidé les mystères des ¾ des programmes. Et si vous n’avez pas de spécialiste parmi vos amis, ne comptez pas trop, après l’achat, sur les sites qui vous ont fourni le matos. Vous allez commander, on vous répond; vous possédez le matos, ce n'est plus le problème. Donc, je
progresse à tâtons, car, comme dirait l’autre : A chacun son métier et les vaches...
Pour moi, la difficulté réside dans le fait que chaque nouvelle création me demande une compétence technique supérieure à la précédente utilisation. Je suis mûre pour prendre des
cours.
Je me dépatouille finalement assez bien de mes prises de vue. Mais, cherchant toujours à progresser, je décide, de m’installer dans un autre espace
car le soleil est présent et me motive.
Pour ne pas avoir de reflet, je retire tous les verres et plexiglass qui protègent les images.
Afin de photographier mes collages plus verticalement et avec une meilleure lumière, je les installe sur le buffet de ma cuisine dont je vous ai déjà
parlé lors de la disparition d’un papier important, ici.
Depuis ce jour, j’ai collé un adhésif large en angle entre le mur et le buffet pour que les objets et papiers ne puissent plus tomber derrière.
Observez la photo et vous verrez comment c'est moche!
Observez la photo et vous verrez comment c'est moche!
Moche. Bidouillage Sol'R.
Tout baigne et je suis même très contente de l’installation de mon appareil qui remplace un trépied professionnel. Je remets en place une partie des
démontages et, prise par le temps, je sors pour ma permanence de bénévole à l’UFC-Que Choisir.
Là, je rigole bien, tant les demandeurs sont aujourd’hui complètement inconscients, voire, bien plus névrosés que moi. Ce n’était pas le cas il y a
deux semaines où les situations étaient beaucoup plus désespérées.
Quand je rentre, je m’oblige à ranger ce qui reste.
Et je ne vois plus que la plaque de verre ! Disparus le support et la création que
j’avais si bien disposés ! Je jette un œil dans les environs et ne trouvant rien, je finis par en arriver à la conclusion suivante : sortie trop vélocement, j’ai laissé le truc sur
le joint adhésif qui s’est effondré. Mon taux d’adrénaline décuple. Cette fois, je tire le buffet sans l’alléger de quelque objet...et j’y parviens sans douleur ! Grâce à mon appareil
d’électrostimulation, fort bien adapté aux allergiques au sport comme je le suis. Ca fait mal, mais on peut faire autre chose en même temps et l’on ne
s’ennuie pas ! Tout le monde n’a pas la capacité de philosopher comme le coureur de fond dans sa solitude ! Voir résumé.
Approchant ma lampe torche de mauvaise qualité – car, un jour les pompiers m’ont subtilisé la précédente ; et oui, ces personnes si positivement
discriminées, sont aussi capables de vol chez les personnes en détresse – je réalise que mon meuble possédait sur l’arrière un grand espace vide qui devait lui assurer sa stabilité...et me bouffe
de la surface. J’ai avec une barre évacué tout ce quis’y trouvait : mon collage, son support, la lampe de poche qui était tombée en se
séparant en cinq parties...et quelques tranches de pain issues de mon grille-pain à éjection électrotonique.
Alors, je me permets de vous demander, amis qui me lisez, n’auriez-vous pas un
truc pour fermer ce vide entre le mur et mon buffet ? Car le passage d’un tuyau dans le bas empêche de coller ce meuble contre le mur. A moins d’avancer le buffet de 10
cm, ce qui diminue bien trop l’espace libre dans une cuisine citadine.
Je remercie celui ou celle qui trouvera une solution à cette difficulté technique que je ne parviens point à résoudre
seule.